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Mar 11 Avr - 22:29


Little Heart

Zelda & Jezabel


Occupée à écrire avec mon casque de musique sur les oreilles, je n’entendis pas tout de suite le téléphone sonner. Ce n’est qu’au changement de musique que j’entendis la sonnerie de ce dernier. Un coup d’œil à l’écran m’apprit qu’il s’agissait de l’école de Dia. Soudain inquiète pour ma fille, je décrochais et mes craintes se confirmèrent. Ma fille était malade, elle avait vomi son repas du midi et elle avait mal au ventre. Ce n’était plus l’époque des gastros normalement et j’avais terriblement peur que ma fille n’ait l’appendicite. Je n’étais pas médecin mais je l’avais eu et je me souvenais des symptômes. Il faudrait cependant que je la conduise à l’hôpital rapidement si je voulais avoir une réponse. Laissant mon roman du moment en plan, je sautais rapidement en voiture et démarrait pour rejoindre l’école de ma fille. J’arrivais rapidement près de ma fille qui était couchée dans son lit d’infirmerie, pâle comme un linge. Elle eut un petit sourire en me voyant arriver et je me penchais pour déposer un baiser sur son front. « Ma petite chérie. Maman est là, ça va aller. » Je me tournais alors vers son institutrice en souriant. C’était une jeune femme que je connaissais même si nous n’avions pas eu beaucoup l’occasion de discuter ensemble. Je l’avais rencontré à l’inscription de Dia à l’école maternelle et à la rentrée. Je savais que je pouvais lui faire confiance et cela me rassurait beaucoup. « Bonjour mademoiselle Curtis, merci de m’avoir appelé. » Même si c’était la moindre des choses, j’étais contente qu’elle y ait pensé. Dia se redressa dans son lit et glissa ses bras autour de moi alors que je la soulevais dans mes bras. Malgré son âge, ma puce adorait quand je la prenais dans mes bras même si elle commençait sérieusement à être lourde.


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Mer 12 Avr - 12:03


Little Heart

Jezabel & Zelda


Les repas de la cantine doit-on en parler ? Même si j'habite dans le même quartier de l'école, je mange à la cantine avec les autres professeurs, il faut bien que je sociabilise. Au début j'ai eu beaucoup de mal à y aller, la cantine c'est un lieu qui me rappelle de mauvais souvenirs, surtout cette cantine. J'étais déjà là au primaire. C'était dans ce lieu qu'elles m'embêtaient et quand je reviens ici je repense toujours à ça, au fait qu'elles me prenaient mon dessert presque tous les midis et moi je leur donnais par peur, peur qu'elles se moquent à nouveau de moi. Aujourd'hui j'ai ma place d'adulte, mes collègues m'acceptent bien et me mettent de plus en plus en confiance. J'ai toujours de la méfiance quand une personne que je ne connais pas se met à notre grande table de professeurs. Je ne peux pas m'en empêcher. Mais si l'on parle que du repas de la cantine, c'est dégoûtant, ils ne se sont toujours pas améliorer en vingt ans. Je ne me rend même pas compte si c'est toujours le même cuisiner, ce qui serait logique vu le goût de ce qu'on mange. C'est vraiment pour sociabiliser que je viens manger avec eux car il y a de meilleurs repas qui m'attendent chez moi. Après le repas et la pause du midi, je reprend mes élèves pour que l'on continue notre activité. Aujourd'hui nous travaillons sur les fleurs. J'aime tellement les fleurs et c'est si ludique de travailler sur ça avec le jardin de l'école. Je remarque que Dia, l'une de mes élèves, s'est mis sur le côté. Ça ne me perturbe pas, elle a l'habitude de rester un peu à l'écart, dans quelques minutes l'un de ses amis viendra la voir pour qu'ils aillent regarder les pissenlits que j'ai cueillis ce matin. Je ne me préoccupe pas d'elle, je m'occupe de ceux qui sont perturbateurs. Pour eux, j'attends qu'une chose c'est que celle qui s'occupe de la classe avec moi les prennent pour aller dormir. Après une petite demie-heure à regarder les fleurs je les prépare pour qu'ils aillent dormir. La sieste est l'un de mes moments préférés, j'aime passer dans la pièce, les voir tous dormir puis ce moment me permet de travailler sur notre activité. Après la sieste, ils reprennent tous leurs places sur les bancs. Je remarque que Dia est encore plus blanche qu'avant la sieste. En plus de ça, on m'a dit qu'elle n'avait pas arrêter de se tourner sur son matelas. Je leur montre des livres sur les fleurs, les abeilles et soudain Dia vomit. Tous les enfants se mettent à crier et s'écartent de Dia. Dia, elle, se met à pleurer. Sur le coup je suis un peu perturbé. Je me lève, leur demande de se calmer car ce n'est pas grave. J'appelle celle qui s'occupe des enfants avec moi, elle arrive, je lui demande de les garder le temps que j'amène Dia à l'infirmerie de l'école. Entre temps, j'ai nettoyé son vomit, je dois avouer que ça m'a un peu dégoûtée et que j'ai eu envie de vomir moi aussi mais j'ai été plus forte que mes envies. Quand Dia est prise par l'infirmière, je téléphone à sa mère, Jezabel. Je l'appelle plusieurs fois car elle ne répond pas tout de suite mais dès qu'elle a répondu, elle ne tarde pas à débarquer à l'école pour voir l'état de sa fille. Je reste avec Dia, ne voulant pas la laisser seule à l'infirmerie, elle ne connaît pas l'infirmière et préfère que je reste avec elle. « Bonjour. C'est normal. Elle a vomit dans la classe tout à l'heure, l'infirmière pense qu'elle a mal digéré ce qu'elle a mangé à la cantine. Mais il faudra peut-être aller chez le médecin si elle continue d'avoir mal au ventre »


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Ven 14 Avr - 17:02


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Zelda & Jezabel


J’avais mis du temps à répondre au téléphone, ayant l’habitude d’écrire sur mon ordinateur avec mes écouteurs. J’étais bien plus productive avec de la musique mais c’était assez ennuyant quand on cherchait à me joindre. J’entendis finalement le téléphone sonner et je m’empressais de décrocher. Quand j’appris que Dia avait été malade à l’école et qu’elle se trouvait à l’infirmerie. Soudain très inquiète, je laissais mon roman en plan pour me rendre rapidement à l’école de ma fille, dans le quartier de Maplewood. Ce n’était pas très loin du Domaine Arkadia et je faisais un peu de l’excès de vitesse. Heureusement, il n’y avait pas la police sinon j’aurais été bonne pour une amende. Je fus donc rapidement à l’école de ma fille où je demandais rapidement l’infirmerie. C’est en courant que j’entrais dans la pièce, repérant rapidement ma petite princesse. Elle est entourée par l’infirmière et par Mademoiselle Curtis, son institutrice. Je salue rapidement les deux femmes avant de m’intéresser à ma fille, qui réclame mes bras. Je la pris contre moi, acceptant pour une fois de la porter. Elle a beau avoir trois ans, elle pèse son poids. Dia était assez grande pour son âge, presque un mètre, alors elle avait le poids qui allait avec. Mais je ne m’inquiétais pas pour sa taille, elle tenait de ses parents. Son père avait toujours été grand de ce qu’il me disait quand nous étions ensemble et j’étais moi-même assez grande même si elle devait plus tenir de son père que de moi. J’écoutais alors Mademoiselle Curtis m’expliquer que l’infirmière pensait à une indigestion et je fus un peu rassurée. J’avais tendance à m’inquiéter plus que de raison pour ma fille et j’avais donc directement pensé à une appendicite. Mais si ce n’était qu’une indigestion, j’étais quelque peu rassuré. « C’était quoi le menu ce midi? » Dia avait tendance à avoir l’estomac fragile et certains aliments ne passaient définitivement pas. J’espérais donc qu’elle avait mangé un de ses aliments, cela expliquerait définitivement qu’elle ait vomi. En tout cas, ma fille n’était pas très rassurée par ce qu’il c’était passé. Elle sanglotait contre mon épaule et je le sentais trembler dans mes bras. « Chut ma princesse. Tout va bien, ne t’inquiète pas. Tu seras vite sur pieds alors calme toi ma puce. » J’avais toujours une voix très calme quand je parlais avec Dia. Je voulais qu’elle sache que je m’occuperais d’elle quoi qu’il arrive. Elle était assez angoissée de me perdre étant donné que nous n’étions que toutes les deux. Alors j’essayais de la rassurer du mieux que je pouvais.


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Ven 21 Avr - 12:07


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Les mals de ventre chez les enfants je n'aime pas ça. Ca peut cacher tellement de choses. Une maladie, une indigestion ou un mal-être. J'avais toujours mal au ventre étant enfant mais je ne l'ai dit à personne, je savais d'où ça venait : du stress. Le stress d'aller à l'école, de prendre le bus, de tomber dans le bus à cause des autres. J'avais toujours cette boule dans le ventre, elle me perturbé, elle m'empêchait de me concentrer en cours. Je l'ai eu jusqu'à ma dernière année. C'était devenu une habitude, j'avais mal en permanence donc je n'y pensais plus. Même chez moi j'avais mal, je ne pouvais pas m'empêcher de penser au prochain jour d'école, même en week-end. Puis la situation de la famille n'avancer à rien, je n'étais pas bien chez moi, je passais mon temps seule, à pleurer dans ma chambre le plus souvent. Au début je me plaignais à ma mère et quand j'ai compris qu'elle ne me donnerait rien de plus que des antibiotiques qui dataient déjà, j'ai arrêté. J'étais fragile, je voulais lui montrer que je l'étais pour avoir de l'affection, je voulais, ne serait-ce que quelques minutes qu'elle me prenne dans ses bras mais cette place était déjà pris par l'alcool, l'alcool que jamais je n'aurais pu remplacer. Pour moi Dia n'a aucun problème à l'école. Le harcèlement ne commence que très rarement à la maternelle. Même si elle se met de côté, elle parle avec les autres, elle va souvent vers eux, elle fait les activités avec eux et ils l'acceptent alors je ne vois aucun problème pour le moment. Je sors de mes pensées, de mes interrogations quand sa maman me demande le repas de ce midi. Je fais une petite grimace. Ce n'était pas ça ce midi.  «  Je pense que ça vient du poulet qu'ils ont eu à manger. Pour certaines de mes collègues il n'était pas bien cuit, elles sont allé les voir pour qu'ils fassent plus attention mais c'est souvent que les enfants passent avant nous donc elle peut avoir eu du poulet pas très bien cuit. En légumes il y avait des salsifis. Les enfants sont souvent obligés de finir leurs assiettes pour que l'on soit sur qu'ils ne reviennent pas en classe avec l'estomac vide. Elle les a peut être mangé à contre coeur ce qui fait qu'elle ne les a pas digérer. ». J'aime voir la complicité entre les mères et leur enfants, même les papas aussi. Je suis toujours un peu jalouse quand je vois ça, les enfants qui s'accrochent à leurs parents pour être en sécurité, comme le fait Dia, de la jalousie car je n'y ai pas eu forcément le droit mais c'est aussi beaucoup de joie. Sachant ce que ça fait des livré à soi-même, je vois que les enfants sont bien dans leurs familles. Je leur souhaite juste le meilleur pour la suite de leur scolarisation et le bien-être commence par la famille.


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Jeu 27 Avr - 10:19


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J’étais terriblement inquiète de savoir ma petite puce pas bien. Même si Dia avait besoin de soutien et que c’était pour cela qu’elle était actuellement dans mes bras, j’avais moi-même besoin d’être rassurée sur l’état de santé de ma princesse. Dia était tout pour moi depuis ma séparation avec son père. Enfin, séparation, difficile à dire. J’étais partie du jour au lendemain pour le Canada parce que je l’avais surpris avec une autre femme et je n’avais jamais réellement mis un terme à notre histoire. D’autant plus depuis la naissance de Dia. Mais en même temps, les choses étaient claires. Il n’avait jamais cherché à me retrouver alors je me doutais bien que pour lui aussi, tout était terminé. Je demandais alors à l’institutrice de Dia ce qu’elle avait mangé à midi, essayant de ne plus penser au père de mon enfant. Je n’arrêtais pas de regarder Dia, elle tremblait dans mes bras, encore certainement un peu sous le choc de ce qui lui était arrivé. « Dia n’aime pas les salsifis. Je sais que ça a tendance à donner mal au ventre également. Si elle a l’estomac aussi fragile que moi, ce n’est pas étonnant alors qu’elle ne soit pas bien. » J’étais aussi gâtée dans mon genre. Mon estomac était plus que fragile et une simple odeur peu agréable suffisait à me donner la nausée. Ma puce s’écarta alors de moi et releva son petit visage vers moi. « Maman… J’veux papa… » Mon cœur se serra à ces quelques mots. Je déposais un baiser sur son front, en un maigre geste de réconfort. « Je sais ma chérie, je sais… » Mais que dire de plus… Moi aussi j’avais envie que son père soit près de nous mais c’était impossible. Dia me réclamait souvent son père, me posait beaucoup de question le concernant et je ne savais jamais quoi lui répondre. Elle avait mis son père sur un piédestal et je ne me voyais pas lui dire toute la vérité, je ne voulais pas briser ses rêves. Je voulais préserver ses rêves de petite fille et je ne me voyais pas lui parler des problèmes des grandes personnes. Et pourtant, il me manquait à moi aussi. Je me tournais alors vers son institutrice, retrouvant mon sourire. « Merci beaucoup d’avoir pris soin d’elle. Je peux la ramener à la maison ou vous préférez qu’elle retourne en classe? » Les instituteurs étaient tellement différents les uns des autres. Et puis Dia était ma première fille alors je n’avais que peu d’expérience dans ce qu’il fallait faire dans ce genre de moment.


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Ven 5 Mai - 10:55


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Jezabel & Zelda


Dia, je l'apprécie énormément, elle sait être présente dans la classe. Je n'aime pas voir mes élèves quand ils sont mal. Quand on nous apprend à être professeur, on n'oublie jamais de nous rappeler que ce ne sont pas nos enfants, qu'on doit savoir prendre du recul par rapport à eux mais je sais que moi j'ai du mal. C'est comme si ils étaient tous un de mes enfants, j'aime les savoir bien, j'aime les voir grandir, découvrir. Je pense surtout que dans mon métier, on ne peux pas les laisser de côté, surtout à cet âge là, ils ont besoin d'être rassuré et ils ont besoin de se sentir en sécurité dans ma salle de classe. La sécurité c'est primordial chez moi. Je ne me suis jamais senti en sécurité à l'école et je connais ce que ça fait alors je ne veux pas qu'ils vivent ça. C'est gratifiant de voir les enfants arriver en courant et tout sourire le matin, on leur apporte tellement de choses. J'espère de tout cœur qu'ils seront de bonnes personnes et ça, ça commence aujourd'hui. Ca doit être agréable pour les parents de voir qu'ils sont heureux ici, l'école a un certain prestige que parfois les parents ne voient plus. Il y a tellement de problème dans les écoles maintenant et c'est malheureux à dire. J'écoute attentivement ce que sa mère me dit. « Je pense que ça doit venir de ça. Je ne comprend même pas pourquoi ils font ce genre d'aliment pour les enfants. » Certes pour que ce soit équilibré mais quel enfant de trois ans mange des salsifis ? Pas beaucoup, faîtes leur des pâtes, au moins tout le monde sera content et c'est bon les pâtes. Dia demande son père à sa mère. Je vois le visage de sa mère changer même si elle ne veut pas le montrer. Dia m'en parlait souvent de son père, enfin,elle me disait juste qu'elle voulait le voir. Je lui ai souvent dit que je ne pouvais pas lui donner son père. Elle n'a jamais connu son père. Je ne connais pas l'histoire de Jezabel, je ne peux pas la juger et je ne veux pas la juger. Je ne sais pas qui est son père et vu comment elle a réagit aux paroles de sa fille, je ne pense pas que ce soit le bon moment pour lui demander des explications. Je sais qu'à un moment il faudra que je lui demande pour le père de Dia, j'en ai assez de me retrouver démuni face aux questions de la petite. Vivre sans sa figure paternelle est handicapant dans la vie, j'aurais tellement rêver qu'il soit là mon père, j'aurais aussi rêver que ma mère ne se retrouve pas dans sa situation et qu'elle cherche un autre homme qui m'aurait servit de père. Je n'avais ni père, ni mère, j'étais face à moi-même. Je cherche dans ma tête comment lui demander de prendre un rendez-vous avec moi sans la blesser. Mais elle me demande avant que je lui parle d'un prochain rendez-vous si il est nécessaire que Dia retourne en classe. « C'est normal. Vu son état elle a besoin d'être avec vous, rentrez chez vous. De toute façon, la classe ne va pas tarder à finir. Merci d'être venu aussi vite. » Je regarde l'heure discrètement, sans le savoir j'avais raison, il ne restait plus qu'une heure de classe, ça m'embêterait que Jezabel rentre chez elle seule pour revenir dans une heure. Puis Dia a besoin de sa mère, ça se voit. « Madame Carpenter ? J'aimerais vous parler, est-ce qu'il serait possible de prendre un rendez-vous dans les jours qui viennent ? » Je me suis lancée, espérant qu'elle accepte.


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Sam 13 Mai - 12:42


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Je n’aimais pas savoir ma princesse malade mais il fallait l’accepter. Dia avait un petit estomac fragile et si en plus, on lui donnait à manger quelque chose de difficile à digérer comme des salsifis, pas étonnant qu’elle finisse par vomir en classe. Une fois Dia solidement accroché à moi comme un koala à son eucalyptus, elle me demanda son père. Sans que je ne le sache, je fis une grimace de peine tout en lui disant que je savais. Ma fille me réclamait souvent Ezekiel en temps normal alors il était plus que logique qu’elle me le demande encore plus quand elle était malade. J’aurais aimé lui répondre quelque chose mais je ne savais pas quoi lui dire. Je ne voulais pas embêter ma fille avec des problèmes d’adultes mais je savais qu’un jour, elle serait suffisamment grande pour que je lui parle de son père. Hors, je ne voulais pas briser l’image qu’elle avait de lui. Elle ne savait que l’essentiel, qu’il était policier et qu’il sauvait des vies. Le reste, elle l’ignorait, surtout ce qui concernait son infidélité. Serrant ma fille contre moi, la tête glissé dans ses cheveux, je finis par demander si je pouvais la ramener à la maison ou si elle devait retourner en classe. Je fus rassurée quand Zelda me répondit que je pouvais la ramener chez nous sans aucun problème. Je secouais alors la tête. « C’est tout naturel. Je travaille depuis chez nous et j’aurais été incapable de continuer à écrire tout en sachant ma puce malade. » Mon éditeur allait juste me faire un cirque comme quoi j’aurais au moins pu finir mon chapitre mais il n’avait pas d’enfant alors il ne pouvait pas savoir quelle pouvait être l’inquiétude d’une mère pour sa fille quand cette dernière est malade. Alors que j’allais prendre congé, l’institutrice me désarçonna quelque peu en me demandant un rendez-vous dans les jours à venir. Je ne pris pas la peine de réfléchir avant de répondre. « Pas de soucis. Je suis disponible tous les jours alors donnez-moi votre date et je m’arrangerais. » Je ne savais pas de quoi elle voulait me parler mais j’avais ma petite idée quand même. Le père de Dia… Je savais qu’elle le réclamait beaucoup, ce n’était pas une surprise. Alors je ne serais guère étonnée si Zelda voulait me parler de lui.


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Dim 14 Mai - 22:28


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Jezabel & Zelda


La lecture c'est mon truc. C'est sûrement ça qui m'a aidé à survivre, pouvoir m'échapper dans un autre monde, rêver à un monde meilleur, loin de ma famille, loin de ces filles dans mon école. Même, la lecture me motivait, me donnait de la force. Grâce à cette lecture, j'avais de nombreuses fois envie de me confronter à ces filles, je me disais que si eux pouvaient se sauver d'un cratère en feu, moi je pouvais me sortir de cette prison qu'était l'école. Je ne pouvais rien faire contre le système scolaire qui m'obliger à rester assise lors de journées entières sur une chaise et encore, ça, ce n'était pas le pire. Le pire était le passage du bus lorsqu'elles me faisaient tomber par terre, lorsqu'elles voulaient que j'ai honte, honte de moi. En lisant, je n'avais jamais eu honte de moi. Je n'ai pas écrit, souvent c'est ce qui se passe quand on lit beaucoup, mais par contre j'avais de l'imagination, je m'inventais des histoires, j'étais souvent l'héroïne, il m'arrivait beaucoup de choses. Au début, ce n'était que des histoires de petites filles, je me pensais avec des pouvoirs magiques, comme ceux pouvant soigner les gens ou mon chien, plus grande, dans l'adolescence je pensais à la séduction. Dans la vraie vie je n'étais qu'une timide persécutée qui ne savait pas dire de deux mots à la suite à un garçon qui me plaisait alors que dans mon imagination je jouais de mon charme avec les êtres humains autour de moi. Pourquoi je parle de lecture, de littérature ? Car en apprenant le noms de Jezabel j'avais réfléchis longtemps à savoir qui elle était, c'était un défi pour moi de savoir qui elle était, puis ça m'a fatigué de réfléchir et de ne pas trouver, internet m'a aidé et je me suis sentis bête, Jezabel est une auteur de roman, des romans que j'avais lu, que j'avais même dévoré. J'aimais tout dans ses livres, sa façon d'écrire, ses histoires. J'ai l'air bête mais je ne retiens jamais le nom des auteurs de bouquins, c'est handicapant quand on est dans une librairie. J'ai même vu par la suite que j'avais acheté l'un de ses livres, je les emprunte toujours à la libraire avant de les acheter, j'achète ceux qui me tiennent le plus à coeur. Je lis dans sa phrase qu'elle est entrain d'écrire un autre livre, j'aimerais lui poser pleins de questions. Est-ce que c'est la suite de l'un de ses romans d'avant ? Qui sont les nouveaux personnages si il n'est pas une suite ? Que va-t-il se passer dedans ? Est-ce qu'elle peut mettre mon nom dans les personnages ? Puis je me suis rappeler que j'étais dans une infirmerie de l'école, avec une petite malade, ça semblait déplacé. Ma curiosité ne sera pas assoiffée. « Comme quoi travailler chez sois a des points positifs » Je ne pourrais pas travailler chez moi, sûrement car je n'ai pas le même logement qu'elle, qu'il est tout petit et qu'il n'y a rien à faire. Mon pauvre Balto a à peine la place pour se tourner. Mon excitation s'en va et je redeviens normal, j'ai sur elle, à nouveau, un regard de professeur et non de fan. Elle accepte un rendez-vous, je ne lui dis pas le motif, mais sortant ma proposition après les paroles de sa fille, elle doit s'en douter. Je sais que je suis libre le plus souvent possible, oui je n'ai pas de vie, il faudrait vraiment que je me trouve un amoureux histoire que ce soit un peu plus intéressant, du moins que mes nuits le soient. Bref ! Je devrais regarder dans mon agenda pour voir mais surtout pour le marquer mais je n'ai pas envie de retourner à la classe, ni de la faire patienter, puis ça semblerait bizarre, comme si je suis un premier ministre et que j'ai un emploi du temps de malade alors que ma prochaine activité est juste de faire une salade avec du fromage, une recette que j'ai vu il y a peu sur les réseaux sociaux, je dois absolument l'essayer. « Je pourrais vous dire tout de suite mais ce ne serait pas pratique pour vous » Je ne connais pas Jezabel, ni son humour mais je tente des choses, à voir si ça marche, je reprend mon sérieux et lui propose une autre date. « Vraiment, je peux en lundi prochain, ça vous donnera du temps pour vous occupez de votre petite pour cette semaine. »


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Mar 16 Mai - 10:51


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Zelda & Jezabel


J’ignorais complètement que Zelda connaissait mon métier ni même qu’elle lisait mes romans. Je n’étais pas très médiatisé mais je savais que j’avais une page Wikipédia à mon nom où mon identité était déclinée. Je savais qu’il y avait de folles théories sur mon pseudo d’écrivain. J.W McTablet faisait couler beaucoup d’encre, surtout concernant le W. Personne ne savait d’où il venait ni pourquoi je l’avais utilisé. Des théories disaient qu’il s’agissait du nom de mon premier amour, aujourd’hui décédé… Raté. Ezekiel était bien vivant et ne comportait pas de W. Une autre voulait que ce soit le prénom de quelqu’un de proche… Là encore, raté. Personne ne pouvait se douter que W correspondait tout simplement à mon véritable nom de famille, Windsor. Le nom de famille de la royauté britannique. Et pour l’instant, je n’étais pas prête à révéler ma véritable identité. Déjà que l’on savait que la personne derrière le pseudonyme de J.W McTablet était en réalité Jezabel Carpenter… En tout cas, la jeune institutrice voulait un rendez-vous avec moi et pas besoin d’être devin ou surdouée pour savoir qu’elle voulait me parler de Dia et surtout de son père. C’était logique, la jeune femme devait recevoir beaucoup de question de la part de ma fille concernant son père et elle ne savait pas quoi lui répondre. J’acceptais donc volontiers son rendez-vous, il ne restait plus qu’à trouver une date. « Oui, c’est ça qui est bien quand on écrit des romans, c’est qu’on a pas de patron derrière notre dos pour nous dire que l’on doit rester derrière notre ordinateur. » C’est à ce moment-là que Dia redressa la tête en souriant légèrement. « Mais on a un éditeur qui va faire une crise. » Je ne pus m’empêcher de rire à ce que ma fille me disait. Elle avait souvent été témoin des relations tendues que j’entretenais avec mon éditeur. Je l’adorais, ce n’était pas un souci mais dès que je me remettais à écrire, il me pressait pour que le roman sorte le plus vite possible. « Tu as tout compris ma puce. » J’embrassais le front de cette dernière tout en le remontant dans mes bras. Elle commençait à peser lourd d’autant qu’elle était plus grande que la moyenne et cela se ressentait sur son poids. Je reportais mon regard sur l’institutrice de ma fille avant de rire légèrement. « C’est sûr. Mais au moins, j’étais sur place alors on aurait pu faire d’une pierre deux coups. » Mais en même temps, plus vite Dia sera couché dans son lit et plus vite elle ira mieux. Zelda me proposa alors une autre date, la semaine prochaine et je pris deux secondes de réflexion pour me demander si je n’avais pas quelque chose de prévue et si quelqu’un pourrait me garder ma fille. « Eh bien, je suis d’accord. A quelle heure? » Définir d’un horaire serait plus pratique pour que je m’organise mais cela devait aussi être le cas pour la jeune femme en face de moi.


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Mer 17 Mai - 17:15


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Jezabel & Zelda


Que l'on soit enfant et même parents, on a toujours connu les fameuses fiches en début d'année qu'il faut remplir avec le nom des parents, des frères et sœurs et le métier de chacun. Je suis professeure de maternelle, je pourrais directement aller plonger dans les papiers d'inscription de l'enfant à l'école mais non, je leur donne du travail en plus, je veux mes propres papiers avec les informations, des papiers que je garde toujours. J'aime toujours connaître le métier des parents et les frères et sœurs. Je suis débutante alors je n'ai pas eu ce genre de cas, mais dans quelques années j'aurais peut-être des élèves dont j'ai eu le grand-frère ou la grande-sœur. J'aime ça, pas pour les comparer car la comparaison entre enfants d'une même famille est complètement stupide même si beaucoup de professeurs le font, mais moi ce que j'aime c'est le contact avec la famille, la possibilité de savoir comment vont leurs enfants qui n'a pas forcément le temps, ni l'envie de revenir voir le professeur de maternelle. Puis le professeure de maternelle, c'est le genre de personne que l'on oublie facilement, il n'a pas un grand intérêt en sois, peut-être, mais ce n'est pas sûr, on a gardé les travaux manuels que l'on a fait à cette époque mais on en a plus aucun souvenir. C'est bien dommage mais on est pas au même niveau qu'un bon professeur de français que l'on a eu au lycée, un professeur dont on sera heureux de cité le nom car il nous a aidé, aimé. Le professeur de maternelle il aime tous les élèves, ce qui est théoriquement faux. Bref, tout ça pour dire que j'ai vu le nom et le métier de la maman de Dia. Grande fan de lecture, je n'ai pas pu m'empêcher de me renseigner et j'ai soudoyé Dia pour qu'elle me cite au moins un livre de sa maman. Je n'ai jamais rien fait de méchant avec elle, juste un peu de chantage, c'est facile de dire que je lui glisserais un bonbon en plus dans son sac si elle me le dit. Moi, mauvaise professeure ? Je prend le métier aussi pour mes intérêts personnels. C'est donc là que j'ai connu que les livres que j'aimais lire étaient écris pas la maman de Dia. Je comprend ce qu'elle me dit, l'histoire des patrons, je n'aurais jamais voulu travailler pour quelqu'un, certes je le fais un peu et j'ai un supérieur mais mon bon travail je le fais avant tout pour mes élèves, pour qu'ils partent avec de bonnes bases. Je n'ai pas le temps de lui répondre que Dia lui parle de l'éditeur. Par contre ça je ne comprend pas vraiment, enfin surtout je ne comprend pas comment on peut obliger quelqu'un à écrire, vraiment. Ca doit se ressentir dans la lecture, non ? En tout cas, peut-être que c'est vrai pour Jezabel mais moi je ne le ressens pas. « Il y a un brin de liberté qui serait bien voulu par d'autres personnes » dis-je en souriant. En aucun cas je ne parle de moi, je me sens totalement libre dans mon métier. La maternelle les professeurs ne sont pas poussé par un programme à suivre, qui les oblige à aller vite, non les enfants ils ont besoin d'aller à leur rythme, ils n'ont pas tous les même possibilités alors on devrait prendre le temps pour s'occuper de chacun. Mais je dois avouer que s'occuper de chacun est bien compliqué quand on a trente marmots dans nos jambes. « Après l'école, comme ça Dia pourra rester à la garderie, pas besoin de vous embêtez à trouver quelqu'un pour la récupérer. » Ca semble pour moi la meilleure possibilité. Si je parle du père de Dia, je ne veux pas qu'elle soit là, c'est sûrement une corde sensible pour sa mère mais elle aura la possibilité de rester à la garderie, là elle sera libre de faire l'activité qu'elle veut et ma collègue ne refusera en rien la présence de cette petite fille adorable.


Zelda Curtis
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Anonymous
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Ven 19 Mai - 16:30


Little Heart

Zelda & Jezabel


Je devais avouer une chose. L’école, ce n’était pas ce que je connaissais le mieux. J’étais instruite, ce n’était pas ça le problème. Mais disons que lorsque l’on est membre de la famille royale britannique, on ne va pas à l’école. C’est l’école qui vient à nous. Jusqu’à mes dix-huit ans, j’avais été cloitré dans le palais de Buckingham, à recevoir des cours de mes précepteurs. Je n’avais connu la véritable scolarité qu’après, quand j’étais partie faire mes études à Cambridge puis aux Etats-Unis, en Californie. Je m’étais socialisé avec mes frères, mes cousins et cousines… Je ne m’étais jamais frotté au commun des mortels si je pouvais m’exprimer ainsi. Alors quand j’avais vu la fiche de renseignement à remplir quand j’avais inscrite Dia à l’école, je m’étais retrouvé perdue, ne sachant pas quoi écrire. Surtout quand il avait été question de parler du père de la demoiselle. Je m’étais retrouvé comme deux ronds de flan avant de laisser la case vide. Je me doutais qu’il était devenu policier mais comme je n’en avais pas la certitude, j’avais préféré laisser vide. Et puis, il ne faisait pas partie de notre vie, je pensais que cela m’éviterais des questions comme pourquoi il ne venait jamais à la sortie de l’école. Mais apparemment, j’allais quand même avoir droit à des questions sur ce dernier. Il allait falloir que je me prépare à cet entretien mais comme je ne savais pas réellement ce que la jeune femme allait bien pouvoir me poser comme question, je me disais que ça n’allait pas être aussi évident que cela. Et puis, je verrais bien au moment venu. J’avais encore un peu moins d’une semaine pour m’y préparer. On parla d’écriture avec Zelda et ce que Dia ajouta me fit rire. Je reportais mon regard sur la jeune institutrice quand elle réagit également. « C’est sûr que c’est libre comme métier. C’est ce qui m’a toujours intéressé dans l’écriture, pouvoir écrire ce que vous voulez… Même si je me base beaucoup sur la réalité des choses pour mes romans. » Je faisais beaucoup de recherche en amont de l’écriture d’un nouveau roman. Je rencontrais des personnes connaissant le domaine dans lequel je souhaitais écrire. Par exemple, quand je faisais un roman sur un meurtre dans une exploitation agricole, je prenais le temps d’aller rencontrer des agriculteurs pour être au plus près de leur réalité. Et c’était ce qui faisait mon succès. Les gens sentaient que je me documentais car mes livres étaient criants de vérité. J’avais hâte de voir l’accueil que mon prochain livre allait recevoir de la part de mes fidèles lecteurs. D’autant que c’était le retour de mon personnage phare, un personnage que j’avais délaissé pendant deux romans: Ezekiel… Je n’avais pas cherché le prénom bien loin, j’avais repris celui de la personne qui m’avait inspiré le personnage. Ezekiel m’avait beaucoup inspiré dans l’écriture de mon premier roman alors que je venais de le quitter et cela avait été une façon de lui rendre hommage. C’était lui qui m’avait poussé à commencer l’écriture de mon premier roman et même si ce dernier avait été pas mal remanié quand je l’avais quitté, j’avais gardé le personnage principal. Cela me faisait un petit quelque chose de repenser à ce premier roman et je préférais me concentrer sur ce que la jeune femme en face de moi me disait. « Oui, c’est une excellente idée. Je n’ai personne pour la garder après l’école donc qu’elle puisse rester à la garderie sera super. » J’ignorais ce que le rendez-vous pouvait donner, le sujet Ezekiel était un sujet sensible pour moi, je souffrais encore de sa trahison et je ne voulais pas que Dia apprenne ce que son père avait fait lors d’un rendez-vous. C’était une conversation à avoir entre elle et moi, toutes les deux mais je ne voulais pas briser ses rêves. Elle espérait que son père reviendrait dans notre vie et je ne savais pas comment lui dire que c’était impossible. Dia semblait avoir repris quelques couleurs mais je savais que cela ne servait à rien de la renvoyer en classe maintenant. Nous avions bien discuté avec son institutrice alors il restait moins d’une heure. « Merci encore de m’avoir appelé. Je vais la ramener à la maison maintenant. Bonne fin de journée à vous, mademoiselle Curtis. » Je saluais l’institutrice et l’infirmière avant d’emmener Dia jusqu’à la voiture, direction la maison.


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