une journée, juste toi et moi (qaltaqa)

Je passais beaucoup plus de temps avec Qaltaqa car ma maman biologique travaillait beaucoup. Je la voyais les week end et un peu le soir aussi mais sinon la journée j'étais avec Qaltaqa. Aujourd'hui elle avait eux la bonne idée d'aller dehors. On allait se promener. Je savais que j'allais pouvoir courir partout et m'amuser avec elle. J'adore jouer mais j'ai beaucoup de mal à laisser aller mon imagination pour jouer toute seule dans mon coin du coup fallait toujours que je soit avec quelqu'un pour m'amuser. Du coup c'est Qaltaqa qui devait s'amuser avec moi je la faisais courir partout et ça me faisait beaucoup rire. Je l'adore. Je lui tenais la main, oui j'écoutais beaucoup et j'obéissais, j'étais sage comme petite fille. J'étais vêtu d'une belle petite robe rose à dentelle, je sautillais ce qui faisait remuer mes longs cheveux bruns comme ma maman Emilia. Je penche la tête en arrière pour pouvoir regarder ma maman. Je lui souris, mais je plissa les yeux car je me prenais le soleil en pleine figure. Une fois arrivée dans le domaine réservée à la promenade, je pu lâcher un peu la main de maman et je me mis à courir pour me dégourdir les jambes et regarder partout, je fis des coucous avec la main à toutes les personnes que je croisais avant de courir vers maman et sauter sur place en lui demandant "Jouer maman ?" Je souris en lui touchant la cuisse avant de me mettre à courir.

Une journée, juste toi et moi.

ta famille, t'en es fière ma petite qale, t'as beau être jeune, être vue comme une enfant par certains, peu importe, tu n'en est pas une du tout, t'es maman, et ta une fiancée, t'as peut-être sauté des étapes, peut-être que tu ne profitera jamais de ta jeunesse, c'est ce qu'ils disent en tout cas, car toi, tu as l'impression de bien profiter et tu es heureuse, la plus heureuse surement. camilla c'est ta fille, il n'y a aucun doute, elle a ton caractère facile, ta bonne humeur et comme toi, un rien l'amuse, bien sur, elle a beaucoup de emilia, mais tu remarques de plus en plus qu'elle te ressemble, et ça te fait au coeur.
aujourd'hui, t'avais décidé d'emmener ta petite jouer au parc, vêtues pareilles, coiffées pareilles, ça t'amusais de l'habiller comme toi, ou de t'habiller comme elle, vous marchiez dans la rue, lui tenant la main, souriant, la regardant, elle était toute contente et toi encore plus, la voir sourire était le plus beau des cadeaux pour toi. elle était tellement mignonne, à saluer tout le monde avec sa petite main, à courir partout et à pétiller ainsi, tu ne pouvais qu'être fière, et lorsqu'elle revint vers toi, sautillant comme une sauterelle en voulant jouer, tu ne pouvais pas refuser, t'étais là pour ça, tu lui couru après doucement, la laissant gagner comme toujours, rigolant bêtement comme si tu avais son âge. " je vais t'attraper tête d'ours... " et tu l'attrapes enfin, la portant et lui faisant un bisou bruyant dans le cou avant de la reposer, son rire cristallin résonne et te fait sourire, tu la suis, lui laissant le choix du jeu, c'est elle qui décide, c'est son après midi.

J'étais tellement contente d'être là avec Qaltaqa, à m'amuser, courir partout et profiter du soleil. On était habillée exactement pareil, et coiffée de la même façon, j'adore car on dirait que je suis son petit portrait craché mais en miniature avec une autre couleur de cheveux aussi. Je voulais jouer avant maman Milka comme toujours, je suis une pille électrique c'est vrai mais je suis encore jeune alors j'ai de l'énergie à revendre. Même si je m'épuise rapidement aussi, c'est ça de courir partout. Je toucha la jambe de maman en lui proposant de jouer avec moi avant de me mettre à courir le plus vite possible pour ne pas me faire attraper, j'avais l'impression de courir très vite, les cheveux aux vents. Je suis encore petite pour me rendre compte qu'on me laisse juste gagné pour m'amuser. Mais maman Milka fini par m'attraper. Elle me sera contre elle et je lui fit des bisous sur la joue en souriant toute contente et me mit à rigoler. "Gagnée toi ! Encore Milka encore... !" Je n'étais pas mauvaise perdante, je voulais que jouer moi. J'attendis que maman Milka me reposa sur le sol avant de lui prendre la main et de la tirer en lui montrant du doigts un peu tout en lui demandant ce que c'est, oui elle est curieuse. Le temps qu'une idée de jeu lui émerge dans la tête.

Une journée, juste toi et moi.

toi aussi t'étais contente, t'occuper de votre fille était un plaisir sans nom, t'adorais la chouchouter, la faire sortir, la voir sourire, la voir s'amuser, voir sa curiosité sans fin et le bonheur dans ses yeux. votre fille était adorable, un petit diable sur pattes parfois, mais bon, tu l'aimes tellement que tu lui cèdes toujours tout, et elle le sais la maline, elle sait que contrairement à ta chérie, toi tu lui dira jamais non très longtemps.
tu la laisse gagné un moment et ensuite tu l'attrapes, tu la porte, échange de bisous sous les rires et tu la repose, tu la regarde faire, pointer du doigt telle ou telle chose, tu lui explique ce que c'est, tu prends bien le temps pour qu'elle comprenne et tu vas vers le toboggan, la regardant, lui souriant et sachant qu'elle va vouloir en faire parce qu'elle va te voir près de ça. " toboggan princesse ? ou tu préfères la balançoire ? " tu la connais, elle voudra tout faire, alors tu t'économises pour l'instant, tu lui propose des trucs a faire seule, même pour la balançoire, c'est toi qui devrait la pousser, mais bon, pas très fort, à son âge la hauteur est vite impressionnante.

Je vivais la vie à pleine dent, haute comme trois pommes. Il faisait beau et les gens étaient très gentils car je saluais tout le monde. Je courais partout, dépensant mon énergie en jouant à chat avec maman, je voulais lui échapper pour pas qu'elle m'attrape en essayant de courir le plus vite possible mais elle fini par m'attraper en me portant dans ses bras en me déposant un bisou dans le cou. J'étais heureuse comme tout surtout d'être avec ma maman Milka. Je souris et voulant encore jouer avec elle. Je regarda ma maman en lui posant des questions pour assouvir ma curiosité. Et oui à deux ans et demi c'est l'âge des "pourquoi", c'est l'âge où on découvre le monde avec des yeux d'enfants. Je souris et sautilla quand elle me parla de toboggan ou de balançoire. "Boggan!... maman Milka Boggan! " J'aime les deux de toute façon mais faut bien commencer par quelque chose. Je souris toute contente en lui tendant les bras pour qu'elle m'y emmène. J'adore avoir toute l'attention de ma maman Milka sur moi. Le toboggan j'en fait que si elle descend avec moi.

Une journée, juste toi et moi.

tu étais un peu comme elle, ou c'était elle qui était comme toi, elle avait la même joie de vivre, le même caractère de cochon par moment, et cette façon de t'embobiner pour obtenir ce qu'elle voulait, y'avais pas à dire, c'était bien ta fille, et en plus d'être ton moteur au quotidien, elle était aussi ta plus grande faiblesse, celle à qui tu ne pouvait rien refuser, et le pire, c'est qu'elle l'avait déjà bien comprit ça.
les pourquoi le monde est monde, pourquoi les gens sont pas pareils, pourquoi ça glisse et pourquoi pas ça, ça t'amusais, t'adorais sa curiosité sans fin, pourquoi la voiture est rouge alors que l'autre est bleue, pourquoi les oiseaux volent, tu prenais le temps de répondre à chaque pourquoi, expliquant simplement, avec des mots qu'elle pouvait comprendre, des mots pour enfants surtout, et tu adorais voir son sourire à chacune de tes réponses, comme si elle était satisfaite de ta réponse, comme si elle te remerciait d'un sourire, ça te faisait fondre. elle sautilla, toboggan, balançoire, il n'en fallait pas plus à ta tête d'ours pour pétiller, et comme toujours, comme tu l'aimes, elle te tend les bras pour que tu l'emmènes et que tu glisses avec elle, tu la porte alors, doucement, la serrant tendrement tout contre toi, profitant qu'elle soit dans tes bras pour lui faire un gros poutou sur une joue, et, aussi prudemment que possible, tu monta en haut du toboggan, évitant les barres et autres trucs sans la lâcher, heureusement tu étais souple, une fois en haut du toboggan, tu te mis assise, jambes étendues et tu la plaça comme toi, mais sur tes jambes, prête à glisser à son signal, " t'es prête ma tête d'ours ? " .

Je suis très curieuse, c'est ça les enfants, qu'est ce que je pouvais embêter ma maman Milka avec ça. Mais je n'y peux rien, je voulais tous savoir, pourquoi les chiens avaient marchaient sur quatre pattes et non pas sur deux pattes comme nous les humains, pourquoi l'eau ça mouille, pourquoi il faut aller faire dodo le soir alors que maman Kinder et maman Milka elles.. restent réveillées encore plus longtemps. Pleins de chose comme ça. Je souris en tendant les bras à maman, j'adore quand elle s'occupe de moi et qu'elle passe du temps avec moi, c'est d'ailleurs elle qui me proposa la prochaine activité, moi je pourrais faire n'importe quoi, tous ce qu'elle veut tant qu'elle vient le faire avec moi. Le toboggan, j'adore ça, glisser sur les jambes de maman Milka tout en rigolant et levant les bras vers le ciel, les cheveux aux vents, j'adore. J'en rigolais d'avance pendant que maman nous emmena jusqu'au toboggan. Je m'accrocha à elle bien fort pendant qu'elle montait, oui je ne voulais pas tomber mais je n'avais pas peur car j'avais confiance en ma maman Milka chérie que j'aime fort. Elle m'installa sur ses jambes une fois installée. J'étais toute contente, je la tenais juste pour pouvoir sautiller assise sur ses jambes quand elle me demanda si j'étais prête. "Viiiiiiiii, vite maman Milka, vite, très vite ! " Je rigolais déjà toute fière en serrant un bras de maman contre moi et tout en levant l'autre en criant un peu, prête pour la descente. Les gens autour nous regardait mais je m'en fiche, je m'amusais, j'étais heureuse.