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Je ne connais qu'un devoir, c'est celui de t'aimer • Riley

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Mar 13 Juin - 18:36

   

   
Je ne connais qu'un devoir, c'est celui de t'aimer

   Keley
   

   

   
Alors que je discutais par SMS avec Riley, je jouais avec l’examen que je devais faire… Je devais avouer que j’avais un peu menti à mon ami, je n’étais pas allé chez le médecin mais directement à la pharmacie pour demander un test de grossesse. Déjà un mois que nous avions couché ensemble, les nausées étaient toujours présentes ainsi que ma sensibilité aux odeurs. De plus, j’avais beaucoup de symptômes de la grossesse, notamment des seins plus sensibles. J’avais un peu de mal à supporter mes soutien-gorge en ce moment parce qu’ils me faisaient mal. Je continuais à discuter avec Riley, retardant le moment de faire le test. Parce que j’étais stressée. Que ferais-je si j’étais enceinte? Il faudrait que je le dise à Riley et j’avais déjà peur de la réaction de mon ami. Posant finalement mon téléphone, je montais à l’étage pour faire ce fichue test. Retarder l’inévitable ne servait à rien et je serais de toute façon bien plus rapidement fixé. Manque de bol pour moi, je n’aurais un résultat certains que trois minutes après avoir fait ce fichue test. Je me remis alors à discuter avec Riley, parlant de tout et de rien, essayant de ne pas montrer ma nervosité à mon ami. Heureusement que j’avais mis une alarme pour trois minutes sinon j’aurais dû refaire un test. Quand mon téléphone sonna, je repris le petit bâton et la notice. Deux barres… Je dus lire la notice pour être certaine de ce que cela voulait dire. Et la notice était très claire, deux barres signifiaient une grossesse. Je fis tomber la notice, serrant mes doigts autour du test. J’étais enceinte. La seule chose qui me venait en tête c‘était: Merde, faut que je le dise à Riley… Il me faudrait du temps pour me réjouir de cette idée et tout allait dépendre de la réaction de mon ami à mon annonce. Parce que s’il me rejetait à nouveau, s’il ne voulait pas croire au fait que l’on ait couché ensemble… J’aurais l’air fine dis donc… Il n’empêche que ce serait le bon moment pour tout lui dire entre ma grossesse et mes sentiments pour lui. Et tant pis si je me ridiculisais, il fallait que je lui dise. Attrapant à nouveau mon téléphone, je demandais à Riley si je pouvais passer, je devais le voir de toute urgence même si je ne le formulais pas de cette façon. Remettant le capuchon sur la petite languette pour éviter de salit mon sac, je glissais le test dans ce dernier avant de prendre la voiture, direction Riverwylde et la fermette de mon ami.

Pendant toute la durée de la route, je me retournais le problème dans la tête. D’accord, j’étais enceinte de Riley. Je commençais doucement à me faire à cette idée, que j’attendais un enfant de mon ami d’enfance, de l’homme que j’aimais. Et j’avais même un petit sourire qui commençait à naître sur mon visage. De temps en temps, je posais doucement une main sur mon ventre, imaginant ce que cela faisait d’avoir un gros ventre et de sentir son bébé bouger. J’avais toujours voulu être enceinte et voilà que mon rêve se réalisait avec l’homme que j’aimais depuis des années. Arrivant devant la maison, je me garais dans la petite cour avant d’aller sonner. Je ne fus guère étonnée de voir Elea m’ouvrir et me prendre dans ses bras. Je lui rendis son câlin avant d’entrer, soudain un peu plus nerveuse que sur la route. Parce que je ne pouvais plus faire marche arrière. J’allais tout dire à Riley, tout lui avouer et je ne savais pas la réaction de mon ami. Elle risquait très certainement de me blesser vu la réaction qu’il avait eue quand je l’avais embrassé la première fois. Et là, j’allais carrément lui annoncer que le soir où nous avions trop bu, nous avions couché ensemble et que j’étais tombée enceinte… Retrouvant mon ami, je le saluais comme si de rien n’était. « Salut, comment vas-tu? » Elea partit s’installer sur la table basse avec une feuille blanche. Elle devait certainement dessiner. Soudain encore plus nerveuse qu’avant, je fis signe à Riley d’aller dans la cuisine. « On peut aller dans la cuisine, je dois te parler sérieusement. » Et voilà, la machine qui allait définir mon avenir c’était mise en route. Je pris donc la direction de la cuisine avant de m’appuyer doucement à un meuble, cherchant à savoir comment j’allais bien faire pour lui avouer la vérité.
   

   

   
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Riley Sullivan
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IL N'Y A PAS D'ÂGE POUR FAIRE SA CRISE
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▲ Quartier Résidentiel : J'habite à Riverwylde, avec ma fille Elea, nos animaux.
▲ Occupation : Je suis professeur de littérature.
▲ Identité Sexuelle : Je suis hétérosexuel mais surtout Keysexuel.
▲ Cupidon : Je l'aime ma Kelsey. Il n'y a qu'elle et il n'y aura qu'elle, maintenant que le destin nous a réuni. Mon cœur sera toujours relié au sien.
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Mar 13 Juin - 23:51


Je ne connais qu'un devoir, c'est celui de t'aimer

Keley


J’avais parlé avec Kelsey une bonne partie de la matinée. Mais j’étais inquiet pour elle. Si bien que ça avait été compliqué de parler à mes élèves de la magnifique œuvre qu’est Roméo et Juliette, alors que mes pensées dérivaient vers mon amie. Aussi, alors que la pause était annoncée par la sonnerie, j’avais pris la décision de rester dans ma salle. Et je m’étais mis à chercher ce que ça pouvait être. Mais rien ne me venait en tête, je ne comprenais pas. Il fallait qu’elle aille chez le médecin. Même si ce n’était rien, il fallait mieux en être sûr ! Soudain, mon téléphone avait sonné et le message de Kelsey m’avait figé sur place. Il fallait qu’on parle, c’était urgent. Aussi, je lui avais dit de passer vers midi, même s’il y avait de grande chance qu’on n’est pas encore mangés avec Elea. Puis aussitôt, je m’étais mis à me faire des films. Quelqu’un lui avait-il fait du mal ? Avait-elle appris une mauvaise nouvelle ? Voulait-elle couper les ponts avec moi ? Tellement de possibilités dans ma tête, qu’en l’espace de quelques secondes, j’aurai pu devenir cinéaste. Lorsque mes élèves étaient revenus, ils m’avaient demandé si ça allait. Je leur avais répondu que ça ne les regardait pas, avant de reprendre mon explication sur l’œuvre littéraire. Mais heureusement que je connaissais par cœur mon petit monologue, car mon esprit avait déserté la salle de classe.

Enfin ! L’horloge annonce enfin qu’il est l’heure de partir. Rangeant mes affaires, sûrement aussi vite que mes élèves, je dois pourtant patienter que tous sortent. Puis je cours dans les couloirs. Je dois aller récupérer Elea, avant de foncer à la maison. Je récupère ma petite puce et lorsqu’elle me demande ce qu’il y a, je lui dis de se dépêcher car Kelsey vient à la maison. Je n’ai pas le temps de dire ouf, qu’elle est déjà dans la voiture, prête à repartir. Roulant prudemment malgré tout, je suis soulagé de voir qu’il n’y a pas sa voiture encore dans l’allée. Elea descend pour aller ranger ses affaires, alors que je lui fais chauffer une assiette de pâtes. Puis je lui mets une tranche de jambon et elle est toute contente. Elle a à peine finie son assiette, que je la vois courir pour ouvrir la porte. Pour ma part, je suis bien incapable de manger quoi que ce soit, je suis trop stressé pour ça. J’entends ma fille qui parle avec mon amie. Souriant, je m’appuie contre le mur. Lui souriant, je prends sur moi pour lui répondre naturellement. « Bien et toi ? » Alors que j’aimerai savoir ce qui se passe, elle me fait signe de la suivre dans la cuisine. « Oui bien sûr. Elea on revient.» J’angoisse, c’est bon. Me forçant pourtant à avancer, je la suis jusque dans la cuisine. Je la regarde s’appuyer contre un meuble. Pour ma part, je m’appuie de nouveau contre le mur. Mais ce silence est trop pesant et je deviens fou à essayer de chercher ce qui se passe. « Key, dis-moi ce qui se passe … Je deviens fou à chercher le problème … » Inspirant, je me décolle du mur. Puis je me force à avancer vers elle. Je m’arrête à son niveau et attrape ses bras délicatement. Puis je baisse mes yeux pour qu’ils rencontrent les siens. J’avale avec difficulté ma salive avant de prendre la parole. « Key, tu sais que tu peux me dire, je ne te jugerai pas … Quelqu’un t’a fait du mal et tu ne veux pas le dire ? Dis-moi qui c’est, j’irai lui refaire le portrait, je te le promets ! »


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Mer 14 Juin - 9:15

   

   
Je ne connais qu'un devoir, c'est celui de t'aimer

   Keley
   

   

   
Je savais que Riley s’inquiétait pour moi mais je ne le voulais pas. J’avais essayé de le rassurer par SMS mais je devais dire que j’étais moi-même terriblement stressée. J’étais enceinte de lui, je n’arrivais pas à y croire… Nous n’avions couché qu’une seule fois ensemble mais cela avait suffi. Il m’avait demandé de passer vers midi pour que nous puissions discuter. J’allais attendre l’heure dans la plus grande détresse. J’aurais dû aller travailler ce matin, je ne serais pas restée chez moi à me demander ce que je devais faire, ce que je pouvais faire. Je finis par m’installer sur le canapé, une main posée sur mon ventre. J’allais faire quoi moi, si Riley refusait de m’écouter, de comprendre… De me croire. Je ne voulais pas qu’il coupe les ponts, je voulais qu’il m’aide même s’il ne m’aimait pas. Parce que je l’aimais… C’était peut-être égoïste mais j’avais besoin qu’il m’aide, je ne pourrais pas m’en sortir toute seule. Midi sonna finalement bien plus rapidement que prévue et je montais en voiture, direction la maison de mon ami d’enfance. Arrivant à cette dernière, je soupirais légèrement en voyant qu’il était déjà rentré. Je savais qu’il avait travaillé ce matin et j’avais un instant eu peur d’être trop en avance même si pour le coup, j’étais un peu en retard. Cela ne me ressemblait pas mais vu ce que j’avais à annoncer à Riley, j’avais un peu tardé à démarrer de chez moi. Entrant, je souris en voyant que c’était Elea qui m’avait ouvert. J’essayais de saluer la petite fille comme si de rien n’était avant de porter mon regard sur Riley. Je sentis mon cœur s’emballer alors que tous les doutes que je pouvais avoir me sautaient au visage. Je lui demandais comment cela allait et il me répondit bien. Je ne répondis pas à sa question, ne sachant pas si je devais lui dire la vérité, à savoir que j’étais stressée comme une dingue, ou lui mentir en lui disant que j’allais bien… Mais vu que j’avais beaucoup de mal à cacher mon stress, j’avais dans l’idée que mon ami avait déjà saisi le truc. On se dirigea rapidement vers la cuisine et je m’appuyais sur un meuble, cherchant mes mots. Je cherchais quoi dire, comment lui dire… Mais Riley prit les devants, me disant qu’il devenait fou à chercher le problème. Je ne voulais pas qu’il s’inquiète pour moi mais c’était trop tard apparemment. Il s’approcha de moi et attrapa mes bras avant de glisser son regard dans le mien. J’eus un petit rictus quand il me demanda si quelqu’un m’avait fait mal, argumentant qu’il lui referait le portrait. Je baissais la tête en soupirant. « La seule personne qui a réussi à me blesser ici, c’est moi… » Alors, il pouvait toujours me refaire le portrait, j’avais dans l’idée qu’il ne le ferait de toute façon pas même si je le méritais. Je redressais la tête, fixant toujours Riley. « Tu n’as toujours aucun souvenir de ce qu’il s’est passé il y a un mois, n’est-ce pas? Après la soirée pizza-bière… » Nous en avions discuté par SMS et je savais que pour lui c’était toujours le noir complet. Alors que moi, je me repassais le film de cette soirée en boucle depuis un mois et encore plus maintenant que j’étais enceinte. Glissant une main dans mes cheveux, je pris mon courage à deux mains. Autant tout lui balancer comme ça et le laisser se débrouiller avec les informations. « Je t’ai menti, depuis un mois. J’ai parfaitement en mémoire ce qu’il s’est passé après la fin de nos pizzas. Ça m’est revenu très rapidement le lendemain matin… » Je marquais une courte pause, le laissant digérer le fait que je lui avais menti. Mais s’il n’y avait que ça à digérer, ce serait tellement plus simple… « Après trois bières de trop, tu es monté chercher le Twister, ce jeu que je déteste. On a fait une partie et tu as gagné… Sauf qu’au vue de la position dans laquelle on s’est retrouvé… Tu as commencé à m’embrasser et une chose en entrainant une autre… On a couché ensemble Riley. » Bon, voilà un premier colis d’information livré. Mais le plus gros restait à venir, le plus important également. Je pris mon courage à deux mains en prenant une grande inspiration. « Sauf que trop bourré que nous étions, on s’est pas protégé… Et maintenant, y a comme qui dirait une petite complication dans l’affaire… » Je tournais autour du pot, je n’arrivais pas à dire à mon ami que j’étais enceinte. Cela rendrait les choses trop réelles pour moi et ouvrirait grand la porte du rejet pour mon ami. Tout ce que je voulais, c’était de ne pas le perdre. « Merde, ce que j’essaye de te dire c’est que… Je suis enceinte Riley, de toi… » Ouah, j’avais réussi à lui avouer toute la vérité sans me mettre à pleurer. Fichues hormones, elles avaient tendances à me faire pleurer dans des situations où il ne fallait mieux pas. Et cette situation en était le parfait exemple.
   

   

   
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Jeu 15 Juin - 10:26


Je ne connais qu'un devoir, c'est celui de t'aimer

Keley


Je m’inquiète énormément pour Kelsey. Déjà parce qu’elle m’a dit par message qu’elle était malade. Et puis parce que je vois bien à son visage que quelque chose la tracasse. C’est bien pour cette raison que je m’avance vers elle, pour la rassurer. Je veux qu’elle sache qu’elle peut tout me dire, je l’aiderai ! Même si c’est une personne qui lui a fait du mal, je suis prêt à utiliser la violence alors que je déteste ça ordinairement. Mais lorsque ça concerne mon amie de toujours, j’avoue que je ne me maîtrise plus, et ça ne changera sûrement jamais. Attrapant ses bras entre mes mais, je la force à rencontrer mon regard. Je deviens complètement fou à imaginer tout ce qui peut y avoir. Mes pauvres élèves ont bien vu que ça n’allait pas, mais je n’ai rien voulu dire. Mais je ne vais pas pouvoir me contenir encore longtemps. « La seule personne qui a réussi à me blesser ici, c’est moi… » Pardon ? Que voulait-dire par là ?! La relâchant, je me recule légèrement. Je la connais depuis toutes ses années, je sais qu’elle va parler. « Tu n’as toujours aucun souvenir de ce qu’il s’est passé il y a un mois, n’est-ce pas? Après la soirée pizza-bière… » Je secoue négativement la tête. Mais pourquoi me repose-t-elle la question ? On en a encore parlé ce matin par message ! J’avoue que tout commence à m’inquiéter. Ça tourne à mille à l’heure dans ma tête, cherchant ce qu’elle veut essayer de me dire. L’observant toujours, je la vois glisser une main dans ses cheveux. Elle est nerveuse, ce qui n’est pas bon signe. « Je t’ai menti, depuis un mois. J’ai parfaitement en mémoire ce qu’il s’est passé après la fin de nos pizzas. Ça m’est revenu très rapidement le lendemain matin… » Elle m’a menti … J’avoue que l’information a un peu de mal à passer. Mais pourquoi ne m’a-t-elle rien dit ? Peut-être que j’ai l’alcool méchant et que je me suis montré violent envers elle ? Oh non ! Faites que ça ne soit pas ça ! « Après trois bières de trop, tu es monté chercher le Twister, ce jeu que je déteste. On a fait une partie et tu as gagné… Sauf qu’au vue de la position dans laquelle on s’est retrouvé… Tu as commencé à m’embrasser et une chose en entrainant une autre… On a couché ensemble Riley. » Bordel ! On a … Non ce n’est pas possible. Mon rêve depuis toujours, s’est réalisé, mais je n’étais pas capable de m’en souvenir. C’est un cauchemar. Et voilà, elle va sûrement vouloir me dire que c’est une erreur. Surtout que bon, je l’ai repoussé … « Sauf que trop bourré que nous étions, on s’est pas protégé… Et maintenant, y a comme qui dirait une petite complication dans l’affaire… » On ne s’est pas protégés ? Nous étions vraiment imprudents ! Mais quelle était cette complication ? Je n’arrivais vraiment pas à comprendre. J’étais trop perdu, inquiet mais également toujours sous le choc de me dire qu’elle m’avait menti ! Je devenais complètement fou, il fallait qu’elle me réponde maintenant. « Merde, ce que j’essaye de te dire c’est que… Je suis enceinte Riley, de toi… » Je me fige. Je crois que tout autour de moi, vient de s’arrêter. La regardant avec des yeux ronds, je ne sais pas réellement quoi dire ou faire. Tout vient de s’arrêter. « Bordel de m*rde ! » Vive le juron pour le professeur de français, mais là, je ne gère plus rien. Elle vient réellement de dire ça. Passant une main dans mes cheveux, je commence à faire les cent pas. Ce n’est pas possible. Elle n’a pas pu dire ça … Puis bon, elle me dit qu’on a couché ensemble, mais elle m’a menti en me disant qu’elle ne se souvenait pas de notre soirée. Alors pourquoi ne continuerait-elle ? Je m’arrête et me tourne vers elle. « T’es sûr que c’est de moi, au moins ? » Bon ce n’était peut-être pas les bons mots, mais je n’arrive plus à réfléchir. Je suis complètement perdu. Je m’en serais souvenu si on avait couché ensemble, non ? Surtout que c’était un rêve qui se réalisait, après tant d’années …


Riley Sullivan
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Jeu 15 Juin - 16:26

   

   
Je ne connais qu'un devoir, c'est celui de t'aimer

   Keley
   

   

   
Je ne voulais pas que Riley s’inquiète pour moi alors le meilleur moyen pour le rassurer, c’était de toute lui avouer. Je m’en voulais de lui avoir menti, de lui avoir dit que je n’avais aucun souvenir de cette soirée… Mais en même temps, j’avais tellement souffert quand il m’avait rejeté après notre baiser de la dernière fois que je n’aurais pas supporté qu’il me rejette à nouveau. Voilà l’unique raison qui m’avait fait lui mentir et pas de gaieté de cœur. Au fur et à mesure que je lui révélais les informations, je voyais le visage de mon ami se transformer. Je ne savais pas comment il prenait les informations, il ne disait rien, ne semblait pas assimiler ce que je lui annonçais. Mais quand je lui avouais enfin que j’étais enceinte de lui, j’eus enfin droit à des paroles. Je ne sus comment prendre son juron, je ne savais réellement pas sur quel pied danser et j’étais réellement stressée. Je le suis des yeux alors qu’il commence à faire les cent pas. Personnellement, je me tordais les mains, jouant avec mes doigts. Ce manque de réaction était difficile à supporter. Je savais que Riley ne m’aimait pas mais les pires scénarios se mettaient en place dans ma tête. Il allait refuser de reconnaître mon enfant… Ou allait me demander de ne plus jamais revenir lui parler de cette histoire, de ne plus jamais lui parler tout court… Ou encore, il allait me demander de me débarrasser de ce problème, de cet enfant que je portais et qui étais le nôtre. Et quand enfin il parla, je tombais de haut, de très haut. "T’es sûr que c’est de moi, au moins?"… Je m’étais attendu à tout sauf à ça. Sentant les larmes me monter aux yeux, j’ignorais ce qu’il me prenait mais avant que je n’aie eu le temps de réfléchir, un bruit retentit dans la cuisine. Je venais de gifler, assez violemment d’ailleurs, mon ami d’enfance. « Alors, depuis le début, c’est cette image là que tu as de moi? » Une marie-couche-toi-là… Je ne m’étais pas attendu à un tel discours de la bouche de mon ami d’enfance. Peut-être était-ce à cause des tatouages. Moi qui pensais que ça lui plaisait, je me rendais compte que comme beaucoup de gens, il trouvait ça vulgaire. Je lui tournais le dos, incapable de retenir mes larmes désormais. Déjà que j’étais assez émotive mais les hormones n’arrangeaient rien. Et plus que de la tristesse, je ressentais également de la colère. Et je commençais doucement à m’énerver. Je me tournais alors vers Riley, plus furieuse que triste. « C’est cette image là que tu as de moi?! Bordel Riley, je pensais que tu me connaissais mieux que ça. On était ami d’enfance putain. Et dire que je suis tombée amoureuse de toi y a des années… Parce que oui, si je t’ai menti y a un mois, c’était pour ne pas avoir à souffrir d’un nouveau rejet, j’ai déjà assez souffert avec le premier que je me suis pris dans la gueule lorsque j’ai rencontré Elea. » Soudain calmé, je me rendais compte de ce que je lui avais dit. Je lui avais avoué que j’étais amoureuse de lui depuis le début, depuis des années. Et merde, je m’étais mise dans un sacré bordel. Parce que le rejet serait encore plus douloureux maintenant que Riley savait qu’il m’aimait. Je savais déjà ce qu’il allait me dire, qu’il ne partageait pas mes sentiments et vu la baffe que je lui avais mise, je doutais qu’il accepte de me revoir un jour. Je l’avais perdu, définitivement. Et cette idée me faisait mal. Me remettant à pleurer, je quittais la cuisine, incapable de rester plus longtemps dans la même pièce que Riley. Je ne voulais pas qu’il me voit dans cet état. Je laissais mes pas me conduire au hasard du couloir, marchant machinalement jusqu’à l’entrée pour retrouver ma voiture. Sortant, je m’appuyais à ma voiture, incapable de conduire pour le moment.
   

   

   
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Ven 16 Juin - 11:15


Je ne connais qu'un devoir, c'est celui de t'aimer

Keley


Ce n’était peut-être pas les bons que j’avais employé, mais je ne pouvais rien dire d’autre. Où étaient les caméras ? Ce n’était pas possible. Enfin depuis bien des années, je rêve de montrer à Kelsey que je l’aime. Il n’était donc pas possible que ce moment ce soit passé, et que je ne m’en souvienne pas. Enfin c’était un rêve qui s’était réalisé, il était donc impensable pour moi que je ne m’en souvienne pas. Nerveusement, je la vois s’avancer vers moi. Qu’est-ce qu’il y a ? Je comprends pourquoi lorsque sa main rentre en contact avec ma joue, que le bruit semble raisonner encore et encore dans la cuisine trop silencieuse. La regardant, je ne bouge pas, ne réagit. Pour tout avouer, je ne sens même pas la douleur. Juste … je ne sais même pas. Comme si son annonce avait appuyé sur un bouton pause, m’empêchant de réfléchir, de penser, de parler. La regardant, je vois qu’elle est furieuse. Est-ce l’image là que j’ai d’elle ? Non bien sûr que non … C’est simplement que je me suis mal exprimé. Mais comment lui dire ? Je n’arrive même pas à retrouver la parole, à la contredire. Ce qui lui laisse le terrain et elle peut reprendre, me hurlant dessus. J’entends tout ce qu’elle me dit. Je comprends ce qu’elle tente de dire. J’encaisse la douleur qu’elle me fait ressentir. Ma fille … Elle ne l’accepte donc pas ? En quoi Elea est un rejet ? Elea est ma fille, ma petite merveille. Puis elle est née lorsque nous étions séparés par de nombreux kilomètres et ce, depuis des années. Elle n’a pas le droit de dire ça ! Et pourtant … pourtant, alors que je devrais être énervé qu’elle rejette toute la faute sur moi, je ne le suis pas. Je suis simplement abattu … Elle vient de me dire qu’elle m’aimait, mais dans telles circonstances, est-ce le meilleur moyen de le dire … Toujours incapable de dire quelque chose ou d’effectuer le moindre mouvement, je la regarde partir, déchirant mon cœur en deux. Me laissant tomber contre les placards, je reste assis comme un idiot. Elle est partie, je l’ai perdu. J’ai envie de frapper dans quelque chose, mais je n’ai rien sous la main. Passant une main dans mes cheveux, je n’arrive plus à encaisser. Déjà elle vient chez moi pour me dire qu’elle m’a menti. Ensuite qu’elle est enceinte. Et pour finir d’enfoncer le clou, elle avoue m’aimer depuis des années. Pourquoi ne l’a-t-elle pas dit avant ? Soupirant, je me rends compte que des larmes silencieuses se sont échappées. Claquant ma tête en arrière contre le placard, je me demande quoi faire. Elle doit être loin maintenant … Et pourtant, la voilà ma chance … D’accord, rien n’a été fait dans l’ordre, mais … aucune histoire n’est toute rose ou parfaite. Aucune histoire ne s’écrit de la même façon même si à la fin, tout se termine de la même façon. Me redressant très rapidement, je traverse la pièce comme une furie, priant pour qu’il ne soit pas trop tard. Heureusement, lorsque j’ouvre la porte à la volée, elle est encore là. Traversant l’espace entre nos deux corps, j’attrape son poignet, alors qu’elle s’apprête à monter dans sa voiture. La tirant vers moi, je relâche son poignet. Aussitôt, mes mains viennent encadrer son visage et sans lui demander son avis, je pose mes lèvres sur les siennes. Peut-être un baiser trop passionné, mais je m’en moque. Je ne vois que ça pour lui montrer ce que je ressens. Me reculant, à bout de souffle, je caresse doucement ses pommettes, mon regard dans le sien. Aucun de nous ne parle, mais je ne la quitte pas du regard. Puis, après quelques secondes, je pose mon front contre le sien. « Je t’aime Key … ». Déposant un baiser sur son front, je retiens avec difficulté mes larmes. Puis je me laisse tomber à genoux. Entourant sa taille de mes bras, même si elle n’a pas encore parlé, je pose ma tête sur son ventre. « Dis bonjour à papa … » Je n’ai pas trouvé mieux pour lui montrer que je ne la laisserai pas partir, que je l’aime réellement et que ce n’était pas un acte désespéré. Mes larmes coulent librement. Enfin, si elle le veut, je vais pouvoir avoir la famille que j’ai toujours rêvée.


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Sam 17 Juin - 0:01

   

   
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   Keley
   

   

   
Riley n’avait clairement pas employé les bons mots pour me demander s’il était bien le père de mon enfant et je n’arrivais pas à croire qu’il puisse avoir une telle image de moi. Mais quand je lui demandais de me confirmer si oui ou non c’était le cas, il resta muet. L’avais-je donc privé de la parole? Cela m’énerva encore plus et je lui balançais tout à la figure. Même le fait que j’étais amoureuse de lui depuis des années et que j’avais eu beaucoup de mal à digérer le rejet dont j’avais été la cible juste après que je l’ai embrassé. Mais là encore, mon ami reste sans réaction. Ne sachant plus quoi faire, complètement perdue, je quitte donc la cuisine, pensant ne jamais remettre les pieds dans la maison de Riley. Je pensais même que je ne reverrais jamais mon ami d’enfance, qu’il refuserait de me revoir après la gifle que je lui avais mise et les paroles que j’avais eu à son égard. Je m’en voulais tellement pour ce geste de violence d’ailleurs, cela ne me ressemblait pas. Je n’avais jamais eu de geste de violence envers qui que ce soit et je m’en voulais d’en avoir eu un envers Riley. Mais sa phrase m’avait tellement blessée, tellement mise hors de moi que je n’avais pas pu retenir mon geste. Je marchais machinalement dans le couloir, arrivant à la porte d’entrée que j’ouvris sans réellement faire attention. J’avais tout perdu aujourd’hui, mon ami d’enfance, l’homme que j’aimais, le père de mon enfant… Cela faisait beaucoup trop d’un coup, pour une même journée et pour une même personne. Je voulais juste rentrer chez moi, m’allonger sur mon canapé et pleurer en croisant les doigts pour que cette journée ne soit qu’un mauvais rêve. Arrivée près de ma voiture, je prends le temps de m’appuyer contre cette dernière, essayant de calmer mes larmes. Ce n’était pas évident mais j’y arrivais finalement avant de m’avancer pour prendre place au volant, bien décidé à rentrer chez moi. J’allais laisser Riley digérer l’information pour aujourd’hui et peut-être que demain, je lui reparlerais… S’il voulait encore entendre parler de moi. Tellement dans mes pensées, je n’entendis pas les bruits de pas derrière moi et je sursautais légèrement quand une main se referma sur mon poignet. Obligé de me retourner, je fis face à Riley. Je me rends rapidement compte qu’il a les yeux rougis, avait-il pleuré? Je m’en voulus immédiatement pour ça, je savais que j’en étais la cause et c’était assez dérangeant pour moi de voir mon ami pleurer. En une fraction de seconde, il empoigna mon visage entre ses mains et posa ses lèvres sur les miennes. Je crois que je n’oublierais jamais ce baiser, il était encore plus intense que celui que nous avions échangé lors de cette soirée pizza-bière… Peut-être parce que celui-là n’était aucunement dû à l’alcool. Glissant mes bras autour de son cou, je lui rendis son baiser avec la même intensité, me sentant littéralement fondre dans les bras de mon ami. Je regrettais presque qu’il prenne fin mais j’avais tellement de questions à poser au jeune homme. Mais je ne disais rien, gardant le silence alors que Riley posait son front sur le mien. Je fermais un court instant les yeux, profitant de ce contact avant de les rouvrir sur le coup de la surprise. Les mots qu’il venait de dire, je ne pensais pas les entendre dans sa bouche. Et pourtant, je l’avais tellement espéré, pendant des années. Et les entendre aujourd’hui, à ce moment précis, je n’y croyais tout bonnement plus. Sentant de nouveau des larmes couler sur mes joues, je fermais fortement les yeux pour éviter de me remettre à pleurer à chaudes larmes. Je sentis les lèvres de mon ami se poser sur mon front avant qu’il ne glisse jusqu’à se retrouver à genoux devant moi, sa tête sur mon ventre. Je dus prendre appui sur son épaule pour ne pas tomber, les jambes coupées par l’émotion devant ce qu’il disait. Une de mes mains glisse dans les cheveux de mon ami, caressant doucement sa tête. J’espérais que mes jambes allaient encore pouvoir me tenir un petit peu mais elles finirent par céder sous mon poids et je me retrouvais blottie dans les bras de Riley, pleurant à nouveau. Je me redressais finalement avant d’attraper à nouveau son visage entre mes mains pour déposer à nouveau mes lèvres sur les siennes. « Mais… Pourquoi? Pourquoi m’as-tu rejeté quand je t’ai embrassé la première fois? » Tout aurait pu être tellement plus simple s’il m’avait embrassé en retour en me disant qu’il m’aimait. Cette question tournait en boucle dans ma tête depuis qu’il m’avait dit qu’il m’aimait et je n’avais pas pu résister au fait de vouloir avoir une réponse. Je déposais un nouveau baiser sur les lèvres de Riley. Je sentais que j’allais être incapable de me passer de ses baisers désormais, déjà que j’avais eu beaucoup de mal à le faire après cette soirée pizza-bière. « Je m’en veux tellement de t’avoir menti, je suis désolé. » Glissant à nouveau mes bras autour des épaules de mon ami, je me serrais contre lui. Cette soirée ne serait finalement pas si mauvaise que cela. « Je t’aime Riley… Depuis tellement longtemps que tu ne peux pas te rendre compte de ce que cela représente pour moi… » C’était quasiment inespéré pour moi qu’il puisse m’aimer. Jamais encore je n’avais osé imaginer qu’il puisse me dire ces quelques mots. Je l’avais espéré mais le chemin est long entre espéré et imaginer. Je ne pensais pas avoir le droit d’espérer une telle chose alors que j’avais tout simplement laissé passer ma chance il y a des années maintenant, quand Riley était parti d’Heatherfield. Mais il y avait eu la question de la différence d’âge. Même si maintenant adulte, la question ne se posait plus, c’était une toute autre histoire quand nous avions réciproquement 22 et 17 ans. A cette époque, la différence d’âge nous paraissait tellement importante… En tout cas pour moi. Alors jamais je n’avais osé imaginer un tel moment. Et finalement, je ne serais peut-être pas que tata Key pour Elea… Enfin, ça, c’était une toute autre histoire.
   

   

   
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Dim 18 Juin - 11:35


Je ne connais qu'un devoir, c'est celui de t'aimer

Keley


Papa. Je vais être papa. Voilà la seule chose qui tourne dans mon esprit, avec le fait que Kelsey a avoué qu’elle m’aimait depuis des années. Je n’arrive à penser à rien d’autre, hormis ces informations. Toujours au sol, je ferme les yeux lorsque sa main vient glisser dans mes cheveux. Pourquoi ne m’a-t-elle pas avoué la vérité plus tôt ? Tout aurait pu être tellement plus simple ! Comme quoi, peu importe l’âge qu’on a, on peut toujours faire des conneries. Mais le destin avait, apparemment, enfin fini de jouer avec nous. Les sentiments venaient d’être mis à nus, ce qui voulait dire qu’on allait peut-être pouvoir commencer quelque chose tous les deux. Mais pour le moment, tout était assez embrouillé dans ma tête, il me faudra sûrement quelques jours pour me remettre de ces dernières minutes. Je sens Key qui s’effondre contre moi mais je la rattrape et la serre contre mon torse. Elle pleure, ce que je comprends … On s’est dit des choses tous les deux qui auraient dû nous détruire et finalement, elles n’ont fait que nous rapprocher. Quelques secondes, ou minutes plus tard, elle se redresse, mon visage entre ses paumes. J’aimerai sécher ses larmes, mais je n’en fais rien. Elle me pose cette question, à laquelle je n’ai pas de réponse précise. Lorsqu’elle m’avait embrassé, je m’étais dit tellement de chose que ça m’avait paru normal de la repousser, même si mon propre cœur en avait souffert et que mes lèvres s’étaient rappelées des siennes pendant de nombreuses nuits. Je choisis pourtant de dire ce que j’ai ressenti. « Parce que je suis un idiot ? Simplement …. J’avais peur de te perdre, que tu n’es pas agie par sentiment mais comme ça … Et je préférais que tu restes mon amie de toujours, plutôt que de te perdre si tu ne ressentais pas la même chose que moi … » Ses lèvres se posent de nouveau contre les miennes et je souris doucement. Lorsqu’elle s’excuse de nouveau, je hoche simplement les épaules. Ce n’est plus la peine de reparler de ce moment … Elle m’a menti, j’ai fait la même chose, on est à égalité. Et puis, si je devais lui en tenir rigueur, ça casserait ce moment parfait. Ses bras glissent de nouveau autour de moi, alors que les miens viennent naturellement entourer sa taille. C’est comme si c’était un mouvement naturel pour moi, alors que ça n’a jamais été le cas. Ce qu’elle me dit me fait doucement sourire. Si seulement elle savait. A l’époque, avant que je ne quitte la ville, je trouvais que lui avouer ce que je ressentais, était mal. Elle n’avait que 17 ans, moi 22, c’était une énorme différence d’âge à mes yeux. Et je ne voulais pas qu’on lui mette une étiquette, parce qu’elle sortait avec un homme plus vieux. Et pourtant, maintenant, cela me paraissait tellement dérisoire. « Oh si je le comprends tellement … Je ressens ces sentiments depuis toujours Key … » Me reculant, je dépose un rapide baiser sur ses lèvres, avant de me relever tout en l’aidant à en faire de même. Tenant ses mains dans les miennes, je plante mon regard dans le sien. J’espère qu’elle ne m’en voudra pas, de ce que je m’apprête à lui dire. « Key ? Est-ce que …. Je ne veux pas me cacher … mais Elea est encore petite … Donc est-ce qu’on peut y aller par étape ? Je veux bien lui dire pour nous deux mais …. Attendre pour le … la grossesse. Ca ne te dérange pas ? » Lorsque j’ai sa réponse, j’entoure mes doigts autour des siens et souris doucement. Mon cœur bat rapidement. J’ai peur qu’Elea le prenne mal, surtout avec le retour de sa mère il y a peu … Me forçant à avancer, j’arrive au niveau de la table et l’appelle doucement. « Elea ? Tu peux venir s’il te plaît ? On a quelque chose à te dire avec Key … »


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Lun 19 Juin - 15:45

   

   
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Je n’arrivais pas y croire, Riley m’aimait. Pleins de questions se bousculaient dans ma tête alors que Riley posait sa tête sur mon ventre. Je pensais pouvoir tenir sur mes jambes mais l’émotion me joua des tours et je finis par m’effondrer, me retrouvant rapidement dans les bras de mon ami, incapable de retenir mes larmes. Ma tête posé contre le torse de Riley, je sers le haut de mon ami entre mes doigts, finissant par calmer mes sanglots. Je me redressais alors, déposant rapidement un nouveau baiser sur les lèvres de Riley avant de lui demander pourquoi il m’avait rejeté lors de notre tout premier baiser. Je ne pus m’empêcher de sourire légèrement quand il m’expliqua la raison. Les quiproquos nous avaient empoisonnés la vie mais tout était terminé désormais. Je m’excusais alors de lui avoir menti, je m’en voulais réellement beaucoup pour cela. J’avais eu la même peur, celle de le perdre s’il venait à apprendre qu’on avait couché ensemble. En tout cas, j’étais persuadé que Riley ne pouvant pas comprendre que ce qu’il venait de m’avouer représentait beaucoup de chose pour moi. Ma tête glissée dans son cou, je me redressais à nouveau en l’écoutant me dire qu’il m’aimait depuis toujours. J’étais déjà par terre, heureusement, sinon je me serais effondrer. Et dire que si nous n’avions pas nos cinq ans d’écart, la vie aurait pu être bien différente. Nous nous serions peut-être mis ensemble lorsqu’il est parti, je l’aurais accompagné… Mais en même temps, il n’aurait pas Elea et rien ne nous dit que nous serions toujours ensemble à l’heure actuelle. Au moins, avec tout ce temps d’attente, nous savions que nos sentiments étaient vrais, authentiques. Ils étaient solides pour avoir supporté tout ça. Il déposa un nouveau baiser sur mes lèvres avant de se relever et de m’aider à faire de même. Je gardais cependant un contact avec lui, sachant que mes jambes étaient encore un peu fragiles. Il ne faudrait pas grand-chose pour que je m’effondre à nouveau. Je reportais mon regard sur Riley quand il reprit la parole, me demandant d’attendre un petit peu pour parler de ma grossesse à Elea. Je hochais doucement la tête en souriant doucement. Je me doutais bien que cela pourrait déranger la fille de Riley d’apprendre que non seulement nous nous aimions mais qu’en plus, elle allait avoir un petit frère ou une petite sœur. Alors autant y aller en douceur. « Ne t’inquiète pas, aucun problème pour moi. » Ma main glissée dans la main de Riley, on rentra dans la fermette avant de rejoindre la demoiselle qui se trouvait à table dans le salon. J’avais soudain peur de la réaction de la petite puce. Et si elle n’acceptait pas l’idée que son père puisse être amoureux de moi? Après tout, sa mère était revenue dans sa vie et peut-être qu’elle aimerait que son père retourne avec elle. Je serais en quelque sorte l’intruse, celle qui volait le père d’Elea. Et je ne voulais pas tout cela. Je sentis le stress monter un peu plus quand Riley demanda à sa fille de venir nous voir. J’eus un petit sourire vers la petite fille, ma main se resserrant autour de celle de mon ami, espérant ne pas trop serrer cette dernière d’ailleurs. « Coucou Elea, ça c’est bien passé l’école aujourd’hui? » Je retardais un peu le moment où Riley allait pratiquement tout annoncer à sa fille mais j’avais besoin de ça pour me détendre un petit peu.
   

   

   
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Mer 21 Juin - 12:00


Je ne connais qu'un devoir, c'est celui de t'aimer

Keley


Je suis soulagé lorsqu’elle me répond que ça ne lui pose pas de problème. Je ne voulais surtout pas qu’elle pense que j’avais honte de ces baisers que nous venions d’échanger. Simplement, j’ai peur que ça ne fasse trop pour Elea, en peu de temps. Déjà que j’avais eu du mal à lui dire que sa mère m’avait recontacté, il m’était donc difficile de lui dire que j’aimais une autre femme que sa maman. Même si la situation était différente, je ne voulais pas que ma fille soit malheureuse. Et pourtant, je ne voulais pas mentir à Elea. Elle était en droit de savoir que j’aimais quelqu’un. Le courant était passé entre les deux, mais rien n’était encore assuré. Ma main dans celle de Key, je me force à rentrer et demande à Elea de nous rejoindre. J’angoisse, j’ai peur que ma fille n’accepte pas et me demande de repartir vivre avec sa mère. Mais je lui dois la vérité. Aussi, quand ma petite princesse arrive, le visage légèrement inquiet, j’entends mon amie qui lui demande si l’école s’est bien passée. Elea hoche la tête, mais elle voit très bien qu’on redoute le moment… « Papa ? Qu’est-ce qu’il y a ? » J’ai peur de la perdre, tellement peur … Me tournant vers Key, je cherche son regard pour y puiser de la force. Puis je serre une dernière fois sa main, avant de la lâcher pour m’accroupir devant ma fille. Lui souriant doucement, je remets une mèche de cheveux derrière son oreille, avant de la regarder tendrement. « Elea … Papa, il aime Kelsey. Mais pas comme une amie. Je sais que ce n’est pas maman, mais je n’aime plus maman, comme je te l’ai déjà dit. » La bombe vient d’être lâchée. Mon cœur bat la chamade, même si je n’en montre rien. Les sourcils de ma petite puce se froncent et je vois qu’elle réfléchit à ce que je viens de lui dire. Lorsque je la vois ouvrir la bouche pour me répondre, je me fige sur place. « Mais papa, Kelsey n’est pas maman … c’est donc une deuxième maman ? » Je vois l’espoir dans ses yeux. Je sais qu’elle souffre de l’absence de sa mère, qu’elle lui en veut de ne pas être là tous les jours. Souriant doucement, ma réponse vient naturellement, même si c’est méchant envers Célina. « Oui c’est ça. Key est comme une deuxième maman, sauf qu’elle sera là tout le temps. Elle ne te laissera pas comme maman … Du coup, est-ce que ça te dérange ? » Si c’est le cas, je ne sais pas comment je réagirai … Mais elle me sourit avant de me prendre dans ses bras et me murmurer que non, car j’ai le sourire dès que je vois Key. Serrant ma petite princesse contre moi, je ferme les yeux pour retenir mes larmes. Puis je sens ma fille qui essaye de se dégager, aussi, je la relâche. Elle se tourne vers Kelsey, un grand sourire aux lèvres. Qu’est-ce qu’elle mijote ? « Key ? Viens faire un câlin groupé, c’est ce qu’on fait toujours avec papa. » C’est vrai on a instauré le câlin groupé dans notre vie. Et ça me fait sourire qu’elle demande à Key de venir avec nous. C’est comme si elle l’incluait dans notre famille, avec un simple petit geste. Elea me reprend dans ses bras et se décale pour laisser de la place à Kelsey. Ma main vient se poser sur la hanche de cette dernière et je ferme les yeux pour profiter de l’instant présent. Puis Elea, en vraie pile électrique se recule et sourit à mon amie. « Hé Key ! C’est pas parce que papa il t’aime, que je ne suis plus sa petite princesse hein ? » Je vois qu’elle a besoin d’être rassurée. Mais autant que Kelsey le fasse elle-même, pour prouver ce que j’ai dit à Elea, qu’elle ne l’abandonnerait pas.


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Mer 21 Juin - 13:47

   

   
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Je pouvais comprendre que Riley s’inquiète pour sa fille, cela ferait beaucoup de chamboulement dans la vie de la demoiselle entre le fait que ses parents ne se remettraient pas ensemble et le fait d’apprendre que son père m’aimait… Alors autant attendre un peu avant de lui dire qu’elle sera un jour grande sœur. On rentra dans ma maison et mon ami appela sa fille. Cette dernière arriva rapidement, une expression inquiète sur le visage. Je lui demandais comment c’était passé l’école ce matin et elle hocha simplement la tête pour me dire que oui, ça c’était bien passé avant de demander à son père ce qu’il se passait. La pression de la main de Riley sur la mienne augmenta légèrement avant qu’il ne la lâche pour s’agenouiller devant sa fille. Il lui explique alors qu’il m’aime mais pas comme une amie, avant d’ajouter que je n’étais pas la mère d’Elea mais qu’il n’aimait plus cette dernière. J’avais peur, terriblement peur qu’Elea n’accepte pas cette idée. Je restais stoïque, à regarder le père et la fille, me demandant ce qu’il pouvait bien se passer dans la tête de la demoiselle. Cette dernière fronça légèrement les sourcils et j’eus soudain l’angoisse de me dire qu’elle n’aimait pas du tout cette idée, qu’elle voulait que ses parents reviennent ensemble. Mais elle reprit rapidement la parole, en demandant si je serais une deuxième maman. Je ne sus quoi dire ni comment réagir alors je laissais Riley le faire. Il lui expliqua alors que oui, c’était ça mais que moi, je serais toujours là, que je ne l’abandonnerais pas. J’avais les larmes aux yeux mais j’essayais de ne pas craquer. Elea se glissa dans les bras de son père et lui murmura quelque chose à l’oreille que je n’entendis pas. Quelques instants plus tard, la petite fille s’écarta et se tourna vers moi, me proposant de prendre part au câlin groupé comme ils appelaient ça. Me glissant à genoux, je glissais un bras autour d’Elea et un dans le dos de Riley. J’avais enfin l’impression de faire partie de la famille, d’une famille. Une sensation que je n’avais pas eu depuis dix ans, depuis la mort de mes parents. Riley et Elea allaient devenir ma famille, la famille que j’avais toujours rêvée d’avoir. Je me fichais complètement que Riley ait eu quelqu’un d’autre dans sa vie avant moi, cette femme lui avait donné Elea, une adorable puce que j’aimais déjà. Mon bras se serra un peu plus autour de Riley, sous le coup de l’émotion. J’avais la gorge nouée d’être acceptée aussi facilement par la demoiselle. J’espérais qu’elle réserverait le même accueil à son petit frère ou sa petite sœur… Elea s’écarta à nouveau et je dus papillonner légèrement des yeux pour ne pas pleurer. Elle ajouta alors que ce n’était pas parce que papa m’aimait qu’elle ne serait plus sa petite princesse. J’eus un petit rire en secouant la tête. « Ne t’inquiète pas Elea, tu seras toujours la petite princesse de ton père, cela ne changera jamais. » Pour appuyer mes dires, je déposais un bisou sur la joue de la demoiselle avant de me tourner vers Riley, un petit sourire aux lèvres. Le destin semblait enfin nous sourire et je comptais bien tout mettre en œuvre pour que tout se passe bien. Je déposais furtivement un baiser à la commissure des lèvres du jeune homme. Je ne voulais pas non plus l’embrasser devant Elea, les enfants avaient tendances à être assez pudiques concernant tout ça. M’écartant à nouveau, je me redressais avant de tendre la main à Elea. « Alors, si tu me racontais ta matinée d’école jeune fille. » J’avais toujours aimé écouter les enfants parler d’école, ils étaient tellement contents d’y aller… Ce qui avait tendance à changer quand ils grandissaient. Il fallait aussi avouer que la maternelle, c’était plus sympas comme école.
   

   

   
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Ven 23 Juin - 9:48


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Keley


Je préfère Kelsey prendre la parole. Elea a besoin d’être rassurée et si Kelsey venait à vivre à la maison, Elea devrait se faire à l’idée qu’il n’y aurait plus que moi dans sa vie. Je me doute que ça sera compliqué pour ma fille au départ, mais je sais qu’elle s’y habituera bien vite. Mon amie a un petit rire, ce qui fait froncer les sourcils d’Elea. Les mêmes mimiques que moi, ça me fait plaisir. Quand Kelsey lui répond que la relation père/fille qu’on a ne changera, un grand sourire s’affiche sur le visage de ma fille, ce qui me fait plaisir. Elles s’entendent bien malgré l’annonce qui vient de tomber, ça me fait plaisir. Key dépose un bisou sur la joue d’Elea, avant de m’embrasser rapidement. Je souris, quand mon amie de toujours propose à ma fille de lui raconter sa journée. Levant les yeux au ciel, je regarde Elea qui se lance dans un grand monologue, tout en entrainant Kelsey vers le canapé. Restant debout pendant quelques secondes à les regarder, je souris comme un idiot. Il manquait une figure maternelle dans la vie d’Elea, et Kelsey jouera parfaitement ce rôle. Ce qui me fait toujours bizarre, c’est de me dire que dans quelques mois, un nouveau petit être viendra gambader dans la maison. Enfin pour ça, faudrait-il déjà qu’on voit avec Kelsey ce qu’on va faire. Va-t-on emménager ensemble de suite ? Ou attendre un peu ? Je n’en sais rien, je ne veux pas non plus qu’Elea perde toutes ses habitudes en quelques heures à peine. Je pense que pour son bien, il faut qu’on y aille en douceur. Puis, je suis bien assez perturbé pour aujourd’hui, on abordera les autres sujets un autre jour. Montant à l’étage, je vais rapidement chercher une pochette, avant de redescendre. Une fois toutes mes affaires sur la table, je prends place et entends Elea qui continue son explication. « Et puis après, on a dessiné. Mais je n’ai pas réussi à faire le chien que la maîtresse a demandé … » Je l’entends dire à Kelsey que son chien avait des pattes de toute taille, ce qui me fait sourire. Je suis certain que son dessin était bien plus beau que si c’était moi qui avais dessiné. Je dois bien avouer que même si Key a essayé de m’apprendre lorsque nous étions enfant, ses cours n’ont jamais porté leurs fruits. Soupirant, je sors mes copies et commence à corriger. Ce n’est pas parce que Key est là, que je dois prendre du retard dans mes corrections. Sinon, je sais que dès demain, mes élèves ne se priveront pas pour me charrier. Mais après de nombreuses copies, je sens un mal de tête qui arrive. Aussi, je referme mon stylo et me masse doucement les tempes. Et au même instant, je vois qu’Elea m’observe. Je souris pour la rassurer, avant de me lever et de m’approcher des deux filles. Posant ma main sur l’épaule de Kelsey, je regarde Elea. « Tu veux manger quoi princesse ? Key, tu manges avec nous ? » Elea me répond une poêlé de légumes. C’est vrai que je lui avais promis de lui en faire une. Me tournant vers Key, je lui souris. « Ça te convient ? » Une fois que j’ai sa réponse, j’embrasse ses cheveux ce qui fait rire Elea, avant de me diriger vers la cuisine. Si ça continue, je vais devoir prendre une aspirine. Me mettant à la tâche, j’épluche tranquillement les légumes, tout en souriant comme un idiot. J’ai vraiment l’impression de vivre en plein rêve. Mais si c’est ça, je ne veux jamais me réveiller.


Riley Sullivan
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Lun 26 Juin - 15:12

   

   
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   Keley
   

   

   
J’étais contente qu’Elea m’accepte dans la famille, cela rendrait les choses tellement plus simples pour la suite. Même s’il n’était pas encore question de lui annoncer qu’elle allait être grande sœur, j’espérais qu’elle ne serait pas trop triste de savoir qu’elle ne serait bientôt plus la seule petite fille de la maison. Je tenais tellement à être accepté par la fille de mon meilleur ami, s’en était devenu un besoin viscéral. Parce que je savais que Riley ne vivait que pour sa princesse, cela pouvait se comprendre et je m’en voudrais trop si leur relation venait à se dégrader à cause de moi. Elle s’inquiétait d’ailleurs de savoir si elle allait rester la princesse de son père et je ne pus m’empêcher de rire avant de confirmer. Elle m’entraina par la suite sur le canapé tout en me parlant de sa journée et je suivis un court instant Riley du regard alors qu’il montait doucement les escaliers. Elea me parla alors des dessins qu’elle avait et des exercices donnés par la maitresse. Je souris quand elle ajouta qu’elle n’avait pas réussi à dessiner le chien comme la maitresse avait demandé, qu’il avait des pattes de toutes les tailles. « Tu sais, je pourrais t’apprendre à dessiner si tu en as envie. » Et vue la tête qu’elle fit à ce moment précis, elle semblait en avoir très envie. Entendant un soupir derrière moi, je tourne alors la tête en souriant, voyant Riley assis à la table devant des copies. Je compatissais à sa douleur. Rien que l’idée de corriger des copies de littérature me donnait mal à la tête alors le faire… J’étais très impressionnée par l’homme que mon ami d’enfance était devenu, professeur, ce n’était pas rien quand même. On continua à discuter Elea et moi avant que Riley ne vienne demander à Elea ce qu’elle voulait manger, me demandant si je restais. Je hochais la tête pendant qu’Elea demandait à son père une poêlée de légume, me faisant sourire. C’était tellement rare les enfants qui aimaient les légumes. Il me demanda alors si cela me convenait et je hochais à nouveau la tête. « Tout me va même si ça ne vaut pas une pizza… » Moi et mes pizzas, je vous jure… Riley m’embrassa les cheveux, me faisant rougir et surtout, faisant rire Elea. J’eus un petit clin d’œil en direction de la jeune fille alors qu’on se remettait à discuter de l’école et de ce qu’elle aimait faire. Elea me proposa alors de me montrer son livre préféré, que son père lui lisait. Pendant qu’elle montait l’escalier, j’en profitais pour rejoindre mon ami dans la cuisine avant de me glisser dans son dos pour le prendre dans mes bras. Je soupirais simplement, profitant de sa présence. C’était tellement inespéré comme situation que j’avais encore un peu de mal à croire ce qui m’arrivait. Je me haussais légèrement sur la pointe des pieds pour regarder par-dessus son épaule. « Alors, parle-moi un peu de cette recette, y a quoi dedans? » Je souris en tournant les yeux vers lui avant de déposer un baiser sur sa joue. Elea semblait toujours être à l’étage, à chercher son livre alors j’en profitais pour voler un câlin à Riley avant d’être à nouveau kidnappé par la jeune fille.
   

   

   
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IL N'Y A PAS D'ÂGE POUR FAIRE SA CRISE
Mar 27 Juin - 21:33


Je ne connais qu'un devoir, c'est celui de t'aimer

Keley


Je suis content de voir qu’Elea et Kelsey s’entendent bien toutes les deux. Je savais déjà que c’était le cas, lorsque je les ai présentées. Mais maintenant, la situation est différente. Du moins, elle me semble l’être. On a enfin réussi à s’avouer nos sentiments respectifs, ce qui n’était pas gagné. Mais finalement, c’était chose faite maintenant, et en plus, un petit être était en train de pousser dans le ventre de la jeune-femme. Même si pour cette partie, j’avais encore du mal à m’imaginer le fait que j’allais de nouveau être père. Et surtout, père de l’enfant de la femme que j’ai toujours aimé et désiré. Même si j’étais ravi d’avoir Elea dans ma vie, malgré tout ce qui s’est passé, c’est vrai que je n’ai jamais aimé autant Célina que j’ai aimé Kelsey. Key, ça remonte à toujours. Dès que j’ai su ce que ça voulait dire ‘aimer’ je savais que c’était pour elle que ce mot avait été inventé dans mon monde. C’est elle que j’ai toujours aimé et je pense honnêtement que ça ne changera jamais. Après tout, Célina était l’erreur, si on pouvait l’appeler ainsi, qui m’avait montré que jamais quelqu’un d’autre ne pourrait prendre la place de Kelsey dans mon cœur. Coupant avec soin mes légumes, je fais attention à ne pas me couper. Perdu dans mes pensées, je ne fais pas très attention à tout ce qui m’entoure. Si bien que je n’entends pas Key qui arrive. Je le sais uniquement lorsque ses bras glissent autour de ma taille doucement. Souriant comme un idiot, je sais qu’elle ne peut pas me voir. Sa voix raisonne tout près de moi, juste avant que ses lèvres ne viennent embrasser ma joue. De simples gestes mais qui font bondir mon cœur doucement. Finissant de couper, je prends pourtant le temps de lui répondre. « Des légumes, courgettes, carotte, aubergine, haricots verts et jaunes, je mets également des pommes de terre pour Elea. A faire revenir doucement et pour donner du goût, je mets du curry et parfois, du curcuma. Mais il ne faut pas le dire pour mes épices, c’est mon petit secret de fabrique ! » Riant légèrement, je pose ensuite mon couteau et tourne sur moi-même. Je pose mes mains sur les hanches de Kelsey, avant de me pencher pour déposer un rapide baiser sur les lèvres de la jeune-femme. Puis je me recule, souriant doucement. « Tu as l’air de bien t’entendre avec Elea … Ça me fait vraiment plaisir. » Je n’ajoute pas que ça aurait compliqué dans le cas contraire, c’est sous-entendu. Souriant doucement, je me détache à contrecœur pour attraper une poêle. Puis je me tourne vers Kelsey, souriant. « Au fait, faudra que je prenne rendez-vous dans ton salon ... » Je ne dis rien de plus, mais j’ai déjà ma petite idée. M’approchant doucement, je lui murmure à l’oreille. « Faut bien que ma chérie et mon futur bébé soient aux côtés de ma princesse. » Lui lançant un clin d’œil, je l’embrasse rapidement. Et au même moment, j’entends un petit beurk discret. Riant légèrement, je me tourne vers Elea qui dit à Kelsey qu’elle a enfin trouvé son cahier.


Riley Sullivan
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Mer 28 Juin - 16:46

   

   
Je ne connais qu'un devoir, c'est celui de t'aimer

   Keley
   

   

   
Elea est réellement une adorable petite fille, j’étais contente de l’avoir rencontré et surtout qu’elle m’apprécie. Après tout, j’avais remplacé sa mère dans la vie de son père même s’il m’aimait depuis plus longtemps. Elle aurait donc toutes les raisons du monde de me détester mais il n’en était rien. Toujours occupé à discuter avec la petite puce, elle me demanda si je voulais voir son livre préféré et j’acceptais, souriant doucement en la voyant monter l’escalier quatre à quatre. Profitant de cette petite absence d’Elea, je file rejoindre Riley dans la cuisine, me glissant contre lui dans son dos et mes bras autour de sa taille. Je souris en l’entendant me parler de la recette et j’en salivais d’avance. Je ne pus m’empêcher de sourire légèrement face à sa petite confidence. « Ça m’a l’air bien bon tout ça. Et promis, ce sera motus et bouche cousue. » Je laissais mon ami se retourner entre mes bras avant qu’il ne glisse ses mains contre mes hanches, me faisant doucement frémir. J’aimais ce contact, terriblement. Il déposa un rapide baiser sur mes lèvres et je ne pus m’empêcher de hocher la tête à ce qu’il ajouta par la suite. « Je suis contente qu’elle m’accepte, tout aurait été tellement plus difficile dans le cas contraire. » Et ce n’était pas peu dire. Enfin, pour l’instant, elle savait juste qu’on était ensemble son père et moi, pas qu’elle allait devenir grande sœur à un moment donné. Riley avait raison, il fallait y aller par étape, ne pas brusquer Elea. Il fallait y aller à son rythme pour qu’elle assimile bien toutes les données et qu’elle ne se braque pas vis-à-vis de moi ou même pire, vis-à-vis de son père. Je fus cependant étonnée quand il ajouta qu’il allait devoir prendre un nouveau rendez-vous au salon. Je ne pus m’empêcher de sourire bêtement quand il me donna la raison. J’avais beau trouver les tatouages fait pour une petite amie ridicule, j’aimais l’idée que Riley m’ait dans la peau, ainsi que notre enfant à venir. C’était peut-être le bon moment pour lui avouer mon petit secret. « Personnellement, cela fait déjà… Neuf ans que je t’ai dans la peau… Ou plutôt sur la peau. » Il ne devait certainement pas l’avoir vu quand on avait couché ensemble, trop saoul pour cela. Alors autant le lui dire de vive voix. Il reposa ses lèvres sur les miennes mais le baiser ne fut pas assez rapide pour que nous échappions au traditionnel beurk des enfants. Elea était redescendu avec son livre et nous avait surpris. Les enfants avaient réellement du mal avec les démonstrations d’amour des grandes personnes. Me détachant de Riley avec un petit sourire, je me tournais vers Elea. « Allez, viens me montrer ton livre pendant que ton père cuisine. » Elle s’approcha de moi et me tendit l’ouvrage. Je souris en voyant la couverture multicolore digne d’un livre pour enfant. M’essayant à même le sol de la cuisine, en tailleur, Elea vint s’asseoir sur mes jambes et je ne pus qu’avoir un petit regard ému vers Riley. J’adorais cette petite, c’était définitif. Je commençais donc à lire, me faisant parfois reprendre par Elea quand j’allais trop vite, tout en jetant de fréquent coup d’œil à Riley qui était toujours derrière les fourneaux.
   

   

   
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Jeu 29 Juin - 9:30


Je ne connais qu'un devoir, c'est celui de t'aimer

Keley


Racontant à Kelsey comment je fais la poêlé de légumes qu’Elea aime tant, je lui confis mon petit secret pour qu’elle est du goût. Puis je lui précise que je mets des pommes de terre pour Elea. Ce n’est pas des légumes, mais ça ne fait rien. Me tournant, j’embrasse rapidement Key, et souris lorsqu’elle me confirme qu’elle s’entend bien avec ma fille. J’avais eu tellement peur du cas contraire, que je suis soulagé de voir que ce n’est pas le cas. Me détachant d’elle à contrecœur, j’avance pour attraper une poêle. Puis je lui précise qu’il faudra que je passe au salon, pour me refaire un, enfin deux, tatouages. C’est peut-être idiot, mais je veux être certaine que Key et le futur enfant, soient aux côtés de la date de naissance d’Elea. Alors certes, je ne ferais pas une date de naissance, du moins, je ne le pense pas. Mais je veux que mon futur enfant soit en moi, comme je l’ai fait pour Elea, lorsque je l’ai récupéré. Je me retourne vivement lorsqu’elle m’avoue que ça fait neuf ans que, que je suis gravé sur sa peau. En vrai, je suis heureux de cette nouvelle. « En tout cas, j’en suis bien content. Faudra que je vois ça … » Je lui lance un petit clin d’œil avec un sourire. Puis je pose mes lèvres sur les siennes. Mais le baiser n’a pas le temps de se prolonger, qu’Elea lance un discret beurk. Elle va devoir s’y faire. Riant légèrement, je me recule et Kelsey va rejoindre ma fille. Elles prennent place sur le sol de la cuisine. Je lève doucement les yeux au ciel en souriant. Puis je me remets au travail, car il faut les cuire ces légumes tout de même ! De temps à autre, j’entends Elea qui reprend Key parce qu’elle va trop vite, ce qui me fait sourire. Attrapant tout ce qu’il faut pour mettre la table, j’enjambe les demoiselles, avant de poser le tout sur la table. J’étale la vaisselle, avant de revenir dans la cuisine pour sortir tout ce qu’il faut du réfrigérateur. Puis je retourne vers la plaque électrique et éteins le courant en tournant le bouton. Attrapant la poêle, je m’arrête devant les filles et leur souris doucement. « Allez mesdemoiselles, c’est prêt, à table ! » Je n’ai pas le temps de dire plus qu’Elea s’est déjà ruée vers la table, ce qui me fait rire. Contrairement à d’autres enfants, elle aime les légumes. Bon elle apprécie aussi de manger tout ce qui se rapproche de mal bouffe, mais c’est vrai qu’elle m’en demande souvent. Posant le plat sur le sous de plat, je sers Elea qui me temps déjà son assiette. Puis je nous sers avec Kelsey, avant de m’asseoir aux côtés de Key. Elea a déjà commencé à manger et je la charrie un peu. « Tu aurais pu nous attendre princesse. » Elle sait que je rigole, aussi, elle se contente de me sourire, avant de reprendre une nouvelle bouchée. Attrapant ma propre fourchette, je commence à manger également. Et ma main libre, va se poser sur la cuisse de Key, avec naturel. Je lui lance un petit clin d’œil et au même moment, Elea prend la parole. Et elle sait ce qu’elle fait la chipie ! « Papa faut mettre sa main sur la table ! » Elle rit et je le fais, après avoir regardé Kelsey tendrement. Ma fille se tourne d’ailleurs vers cette dernière, une fois que j’ai posé ma main avec exagération sur la table. « Key, faut lui dire de mettre sa main sur la table ! Sinon, on pourra pas le sortir, il sera malpoli ! »


Riley Sullivan
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Ven 30 Juin - 19:07

   

   
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   Keley
   

   

   
J’écoutais à moitié ce que Riley me disait concernant sa poêlée de légumes. Je ne retenais que la moitié des aliments et à peine l’un des deux épices qu’il mettait. Pour être honnête, je me fichais un peu de la recette mais ça avait l’air quand même terriblement bon. Je profitais juste de la présence de Riley contre moi, c’était tellement inespéré. Il se retourna pour me prendre dans ses bras et déposa un bref baiser sur mes lèvres. Ça aussi, c’était complètement inespéré que je profitais pleinement de ce moment. J’aurais bien aimé que le suivant s’éternise un petit peu mais c’était sans compter sur la présence d’Elea qui se chargea de nous annoncer son arrivée avec un discret mais néanmoins audible beurk. J’eus un petit sourire d’excuse vers la demoiselle alors qu’elle me présentait son livre. On s’installa toutes les deux à mes le sol de la cuisine, Elea sur mes cuisses pour que je lui lise son livre. Ainsi installé, je gênais légèrement Riley pour sa cuisine mais c’était la seule solution que j’avais trouvé pour être avec Elea et avec mon ami en même temps. Rapidement après, Riley nous annonce que le repas est prêt et que l’on peut donc se mettre à table. Je souris avant de voir une fusée rejoindre la table du salon. « Ta fille est une vraie Speedy Gonzalez… » C’était bizarre de voir une enfant aimer autant les légumes. Je me souvenais de quand j’étais petite et je n’étais pas spécialement connu pour aimer cela. Alors cela me faisait bizarre de voir qu’Elea aimait les légumes. Mais c’était une bonne chose quand même. Une fois autour de la table, Riley servit la demoiselle avant d’en faire de même avec nous. Je pris place au côté de mon ami, souriant en voyant qu’Elea avait déjà commencé à manger. Je commençais doucement à manger avant de sentir la main de Riley se poser sur ma cuisse. J’eus un petit regard pour lui au moment où se fille lui rappelait gentiment de mettre sa main sur la table. Mon ami obtempéra rapidement et je ne pus que rire légèrement avant d’être rappelé à l’ordre par Elea. Je me redressais alors avant de lui faire un clin d’œil. « Je ne manquerais pas de lui rappeler Elea, tu as raison. » J’eus un nouveau regard vers Riley, gardant mes mains sur la table, ne voulant pas être rappelé à l’ordre par la demoiselle qui veillait au grain. « Elea, si tu veux, je pourrais t’apprendre à dessiner cet après-midi, qu’en dis-tu? » Rien que le sourire de la demoiselle répondit à ma question. J’eus un petit regard en coin vers Riley avant d’en remettre une couche. « J’espère juste que tu seras meilleur élève que ton père… » Je faisais cela uniquement pour le taquiner et le petit sourire aux coins de mes lèvres en étant la preuve. Je posais d’ailleurs brièvement ma main sur la sienne en lui souriant toujours avant de terminer mon assiette. « Eh bien, c’était très bon. Cette recette est vraiment une réussite. » Et il en fallait beaucoup pour que je dise cela, moi qui détestait les légumes. J’avais encore un petit peu de place pour le dessert mais je ne savais pas ce qui était prévu alors j’attendais que Riley ait terminé pour lui poser la question.
   

   

   
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Mar 4 Juil - 16:00


Je ne connais qu'un devoir, c'est celui de t'aimer

Keley


Lorsque j’annonce à Elea et Kelsey que le repas est prêt, je vois ma fille qui fonce se mettre à table. En même temps pour lui faire plaisir, j’ai juste à faire cette recette de la poêlée de légumes et elle est heureuse. Face à la remarque de Kelsey, je ris doucement en hochant la tête. Puis je m’avance et dépose la poêle sur la table. Puis je sers Elea, avant de nous servir tous les deux, avec Key. Prenant place à table, je commence doucement à manger. Et ma main va se poser avec naturel et pourtant timidité, sur la cuisse de mon amie d’enfance. Souriant doucement, je me fais bien vite rappeler à l’ordre par ma fille. Riant légèrement, je pose mes deux mains avec exagération sur la table. Elea se retient de rire. Et pour ne pas le faire, elle se tourne ver Kelsey pour lui rappeler qu’il faut qu’elle me dise de mettre mes mains sur la table. Je me retiens de rire lorsque mon amie se redresse. Elle lance un clin d’œil à Elea, avant de lui confirmer qu’elle a raison. Levant les yeux au ciel, je reprends une bouchée du repas. Key reprend la parole, et je vois qu’Elea n’a même pas besoin de répondre pour montrer à Kelsey qu’elle sera ravie de ça. Lorsque mon amie d’enfance ajoute qu’elle espère qu’Elea sera meilleure élève que moi, je manque de m’étouffer. Prenant une gorgée d’eau pour faire passer ma bouchée, je me tourne vers elle, le regard pétillant. « Non mais ça va oui ! Je n’étais pas si mauvais que ça ! » Non la réalité était bien pire. J’étais nul tout simplement ! Sa main se pose sur la mienne et je lui souris tendrement. Puis je reprends ma fourchette pour commencer à manger encore. Kelsey finit d’ailleurs la sienne. Finissant de mâcher, je me tourne vers elle. « Merci beaucoup ! Même si ça ne doit pas valoir une pizza. » Je lui lance un clin d’œil complice et fini ma poêlée. Elea ayant déjà fini, je n’ai plus qu’à amener le dessert. Me relevant je débarrasse la table. Puis je reviens avec des petites assiettes et cuillère sur la table, avant de retourner dans la cuisine. Je sors les fraises et la chantilly, avant de retourner à table. Souriant, je m’assoie de nouveau. « Qui veut des fraises ? » Elea lève la main immédiatement. Je la sers, avant d’en servir à Kelsey. Une fois servi, je me tourne vers Key, un sourire malicieux aux lèvres. « On mange la chantilly, on ne fait pas de bataille avec, d’accord mademoiselle O’Hara ? » Je fais référence à lorsque nous étions enfant, elle aimait m’en lancer dessus. Du coin de l’œil, je vois Elea qui fronce les sourcils. Qu’est-ce qu’elle a ? Elle finit sa bouche et se tourne vers Key. « Key, je peux te poser une question ? Papa et toi, vous allez faire comme papa et maman ? Vous aimez, vous mariez et vous séparez ? Parce que moi je veux pas de troisième maman … »


Riley Sullivan
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Mar 25 Juil - 20:53

   

   
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   Keley
   

   

   
Je me sentais bien en compagnie de Riley et d’Elea. Cette dernière m’avait rapidement accepté dans la famille et c’était une sensation incomparable. Installées toutes les deux à même le sol de la cuisine, je lisais un livre pour enfant à la demoiselle pendant que Riley terminait de cuisiner. Mais quand le repas fut prêt, elle disparut aussi vite que l’éclair pour aller se mettre à table. On s’installa tous ensemble et alors que je mangeais, je sentis la main de mon ami se poser sur ma cuisse. Je tournais les yeux vers lui en souriant avant qu’il ne se fasse réprimander par sa propre fille. Passé ce petit moment, je proposer à Elea d’apprendre à dessiner, espérant qu’elle serait meilleure élève que son père. Ce dernier s’insurge et je ne pus que sourire en levant les yeux au ciel. « Tu veux rire j’espère? Je crois que mauvais, c’est encore trop doué pour te décrire. » Je ne faisais que le taquiner et il le savait. De toute façon, il savait aussi bien que moi qu’il n’était nullement doué pour le dessin. Je finis rapidement mon assiette, complimentant mon ami pour sa recette, réellement délicieuse. Je ne peux m’empêcher de rire en faisant un petit sourire quand il me reparle des pizzas. Riley débarrassa la table alors que je continuais à discuter avec Elea et il revint rapidement avec des assiettes et des cuillères avant de repartir chercher des fraises et de la chantilly. J’avais toujours aimé les fraises à la chantilly et je devais avouer que cela me faisait bien envie ce midi. Et rien à voir avec les envies de femme enceinte. C’était encore trop tôt pour que j’en aie. Alors que j’avais la bombe de chantilly dans les mains, prête à en recourir mes fraises, je relève brusquement la tête vers Riley, un air faussement choqué sur le visage. « Je ne vois pas du tout de quoi tu parles… » Bon, je devais reconnaître que petite, cela dégénérait souvent en bataille de chantilly quand Riley venait manger à la maison et qu’il y avait des fraises. J’avais été une réelle chipie quand j’étais petite et même si je m’étais calmée, il avait eu raison de me dire de ne pas le faire. Alors que je croquais quand une fraise, j’entends la voix d’Elea s’élever, me faisant mal au cœur. Laissant mon assiette en plan sur la table, je fis le tour de cette dernière pour m’agenouiller devant la petite puce. Je n’aimais pas voir cette expression triste sur son visage et j’allais tout faire pour la rassurer. « Je vais te raconter quelque chose Elea. Je connaissais déjà ton papa quand j’avais ton âge. Il est le plus vieil ami que j’ai eu et que je n’aurais jamais. Et plus encore, j’étais déjà amoureuse de lui à cette époque. Et en grandissant, mes sentiments n’ont pas disparu. Alors crois-moi, maintenant que je l’ai enfin, je ne compte pas le laisser m’échapper. Tu n’as pas à t’inquiéter pour cela, tu n’auras pas de troisième maman, je t’en fais la promesse. » Je posais ma main sur la joue de la demoiselle, espérant l’avoir rassuré en lui parlant de ce qui nous unissait son père et moi. Cela eut l’air d’avoir son petit effet car elle eut un petit sourire avant de glisser ses bras autour de mon cou, me portant les larmes aux bords des yeux. Je tournais la tête vers Riley, un petit sourire aux lèvres. Ma main alla caresser les cheveux d’Elea alors qu’elle s’écartait de moi avant de déposer un bisou sur ma joue. Je retournais à ma place avant de tremper mon doigt dans la chantilly pour ensuite aller gentiment en étaler sur la joue de Riley. J’avais besoin de détendre l’atmosphère et quoi de mieux que d’embêter mon ami? Et puis, je ne la lui avais pas lancé dessus alors il n’avait aucune raison de me crier dessus.
   

   

   
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Lun 28 Aoû - 14:15


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La chantilly, un vieux souvenir entre Key et moi. Et je dois bien avouer que je n’ai pas envie de retourner à la douche, parce que la demoiselle avait envie de faire une bataille de crème foutée. Même si j’avoue que ça pourrait être drôle. Mais je ne voulais pas donner de mauvaises habitudes à Elea, peu importe ce que donnerait notre relation à l’avenir. Je ne savais pas où tout cela allait nous mener, mais j’étais certain d’une chose : jamais plus je ne la lâcherai ! Voyant que la bouille d’Elea se met à faire la tête, je m’inquiète très vite. Heureusement, Key va pour la rassurer. Je la regarde faire et je souris comme un idiot. Vraiment, c’est trop touchant. Je suis tellement que le courant passe entre les deux femmes. Les deux femmes de ma vie, qui s’entendent à merveille, que demander de mieux ? Rien, sauf … Non ça, on verra plus tard ! On n’en est pas là encore avec Key. Déjà qu’on vient seulement d’accepter de commencer quelque chose tous les deux. Kelsey revient s’asseoir une fois Elea rassurée, et je lève les yeux au ciel lorsqu’elle me met de la crème chantilly sur la joue. Une vraie enfant, elle n’a vraiment pas changé, malgré les années ! « Key …. » Je souris gentiment, avant de m’avancer et de poser ma joue sur son bras pour en étaler aussi. Puis attrapant les assiettes et le reste, je vais tout ranger dans la cuisine. Revenant vers les filles, je leur souris doucement. « Une après-midi sieste et télé, ça vous dit ? » Elea bondit de joie. On se dirige vers le canapé et je prends les deux femmes dans mon bras. Ça me fait tellement plaisir. Elea choisit un dessin animé et après quelques minutes, je finis par m’endormir, ma tête posée contre celle de Key.


Riley Sullivan
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